L’enfant est grand. Pourquoi sa photo reste-t-elle dans la chambre de vos amours ?
Vous vivez en couple. Parfois sous le même toit, parfois non.
Peut-être êtes-vous une mère ou un père séparé·e, dans un couple en phase de recomposition.
Peut-être que votre partenaire vient dormir certains week-ends chez vous ou que vous partagez désormais une chambre entre deux mondes : le vôtre… et celui de votre enfant.
Et dans cette chambre, sur la table de chevet ou le mur, trône la photo de votre enfant. Parfois petit, parfois adolescent, parfois même adulte.
Une image pleine de tendresse, de fierté, d’amour.
Et pourtant…
Que signifie le fait de garder dans l’espace conjugal la représentation d’un enfant devenu grand ?
Ce geste en apparence anodin peut révéler bien plus qu’un simple attachement : une loyauté invisible, une place figée, une frontière floutée entre l’amour parental et le lien amoureux.
C’est un sujet presque jamais abordé en thérapie, dans les articles grand public ou même dans les ouvrages spécialisés : que signifie le fait de conserver la photo d’un enfant, aujourd’hui adolescent ou adulte, dans la chambre conjugale ? Pourtant, ce détail en apparence anodin agit comme un marqueur symbolique puissant, révélateur de conflits de loyauté, de frontières affectives floues ou de désinvestissement du lien amoureux.
C’est ce que nous allons explorer ici. Que vous soyez dans un couple parental ou couple parental dans une famille recomposée, vivant ensemble ou non, que votre enfant vive chez vous ou non, ce sujet touche le cœur même de votre intimité. Car derrière cette photo, c’est possiblement votre propre espace amoureux qui cherche à se dire… ou à se protéger.
L’amour parental peut ainsi devenir un spectateur invisible dans l’espace intime du couple :
quand l’image de l’enfant fixe la place, que reste-t-il pour l’éros conjugal ?

I. La chambre conjugale : un sanctuaire symbolique
Dans une perspective systémique, la maison est un système et chaque pièce joue un rôle.
La chambre conjugale est l’espace où l’éros peut respirer.
Quand l’image de l’enfant entre dans ce territoire, le désir devient prisonnier du passé.
La chambre du couple, quant à elle, est l’espace du lien à deux. Elle n’est pas qu’un lieu de sommeil. Elle est avant tout et surtout :
-
un espace de repli affectif,
-
un sanctuaire érotique,
-
un territoire de vulnérabilité réciproque,
-
un espace où le "Nous" amoureux se distingue du "Nous" parental.
La chambre est un sanctuaire de l’intimité, de la complicité, du désir, mais aussi de la vulnérabilité émotionnelle. Dans un couple, qu’il soit recomposé ou non, la chambre devient ainsi un territoire symbolique du lien conjugal.
Comme le rappelle Àngels Ribes dans La petit chose (2015) :
"La chambre, c’est l’ultime lieu de l’intime, celui où les corps s’abandonnent, où les âmes se retrouvent.
Elle est une métaphore du dedans."
C’est le lieu où l’on se retrouve pour aimer, parler, rêver, se déposer, se toucher. La chambre est un lieu où l’on construit un "Nous" qui ne passe ni par l’enfant, ni par les rôles sociaux, mais par la relation.
En psychologie symbolique et en sexothérapie, on considère que tout ce qui entre dans la chambre du couple agit comme un marqueur psychique. Une photo, un livre, un objet hérité… tout porte une charge.
Quand c’est l’enfant - même par son image - qui est présent dans cet espace, il devient témoin muet de la scène conjugale.
Ainsi donc, la chambre du couple est donc un territoire majeur et essentiel. Elle est le lieu du lien à deux, distinct du lien à l’enfant (loyauté horizontale vs verticale).

II. L’enfant, même grand, occupe encore une place dans le lit symbolique
Pourquoi garde-t-on cette photo dans la chambre, parfois des années après que l’enfant ait quitté le foyer ?
Les motivations conscientes sont tendres :
-
"Je suis fier·e de lui"
-
"Elle / il fait partie de ma vie"
-
"Je ne veux pas qu’il/elle pense que je l’oublie depuis que je suis en couple"
-
Etc.
Mais inconsciemment, la photo peut occuper une place figée dans l’espace conjugal et poser plusieurs questions essentielles :
Que symbolise cette photo ?
En fait, plusieurs dynamiques psychiques (et qui peuvent, bien entendu, se combiner entre elles) peuvent être à l’œuvre :
-
Loyauté invisible : un lien vertical vers l’enfant prévaut encore sur le lien horizontal (au partenaire). C'est une forme de loyauté inconsciente envers l’enfant. Elle peut même, parfois, compenser une séparation douloureuse ou un sentiment de culpabilité. Cette loyauté est en quelque sorte l'envers du décor relatif à une culpabilité parentale (notamment dans les familles recomposées : "Je veux montrer que mon enfant reste ma priorité").
-
Solitude émotionnelle dans le couple : "L’amour parental me nourrit plus que l’amour conjugal."
-
Rôle identitaire : "Je suis mère ou père avant tout. Le couple vient après."
-
Stagnation affective : garder l’enfant "petit" dans l’image pour éviter sa croissance symbolique. Cette forme d'attachement figé peut, parfois, éviter de laisser grandir symboliquement son enfant … ou de se laisser grandir soi-même dans un autre lien.
-
Surmoi parental actif : créer un climat de pudeur ou de tolérance limitée dans l’intimité. C'est en fait une protection contre l’intimité amoureuse : lorsqu’il est difficile de s’abandonner, la présence symbolique d’un tiers (ici l’enfant) devient un garde-fou.
Ces motivations sont légitimes, mais elles créent une forme de confusion symbolique :
L’enfant est invité à rester au cœur du lien amoureux, même quand cela ne lui appartient plus.
Et dans le contexte de la recomposition familial, ces enjeux se doublent :
-
Conflits de loyauté plus délicats, notamment chez le beau-parent
-
La photo affiche une priorité affective parfois sur le partenaire.
-
Elle peut fonctionner comme une barrière invisible dans la construction du nouveau lien à deux.
Cette photo, c’est une invitation silencieuse à rester "sage", même quand l’amour voudrait se libérer.
C'est la situation de Nina, 44 ans, mère solo d’une fille de 17 ans. Benoît, son compagnon, dort chez elle un week-end sur deux lorsque la fille de Claire part en week-end chez son père.
Sur le mur de la chambre trône une photo de sa fille.
Claire annonce très clairement les choses :
"C’est ma maison et ma fille a toujours été ma priorité."
Mais en séance, Claire reconnaît que sa fille lui sert de paravent à quelque chose d'autre dans sa relation avec Benoît : "En fait, je me sens mal à l'aise avec les autres hommes depuis ma séparation avec le père de ma fille. Comme si j'avais encore une sorte de dette qui m'empêchait pleinement de vivre ma vie avec un autre homme, pour un autre couple."
→ Voilà un bel exemple de photo faisant office de tiers inhibiteur, de dysfonction en recomposition.

III. Frontières floues, place de chacun : une lecture systémique
En thérapie systémique, la bonne santé relationnelle dans les familles repose en partie sur des frontières claires entre les sous-systèmes :
-
le sous-système conjugal
-
le sous-système parental
-
le sous-système fraternel ou intergénérationnel
La clarté dans et entre les sous-systèmes (conjugal / parental / individuel) est un pilier de l’équilibre relationnel.
Et la chambre parentale est (ou devrait être) le territoire du sous-système conjugal. Y introduire des symboles de l’enfant revient, parfois, à adoucir ou à empêcher cette frontière. Cela peut alors créer :
-
un affaiblissement de l’intimité conjugale,
-
une parentification symbolique de l’enfant,
-
une difficulté à vivre une sexualité libre et incarnée.
Et comme si les choses n'étaient pas assez compliquées, dans une famille recomposée, ces frontières sont souvent encore plus floues :
-
l’enfant peut devenir un relais émotionnel. Un peu comme une métonymie affective, on peut constater que l’objet devient le lien. En d'autres termes, retirer la photo de l'enfant peut être vécu comme "retirer l’amour pour son enfant."
-
le couple n’a pas d’espace protégé. On peut y voir ici une fidélité invisible, surtout après une séparation ou un deuil ; la photo empêche alors d’ouvrir un nouveau chapitre avec le / la nouveau partenaire.
-
la loyauté filiale prend le dessus sur la liberté amoureuse. C'est un redoutable mécanisme de contrôle inconscient qui est mis en place par le parent via l'affichage d'une "simple" photo : l’enfant devient ainsi un gardien du lien parental (ou de l'ancien lien parental dans le cas d'une famille recomposée) … voire un frein à l’intimité.
A ce sujet, la recherche québécoise montre combien l’ambiguïté des rôles conjugaux et parentaux dans la recomposition diminue la satisfaction de couple. Ainsi, plus les frontières sont floues, plus le lien conjugal souffre de tensions invisibles.
Nota : les recherches en psychologie systémique montrent que plus les frontières sont floues entre les rôles (parent / partenaire / ex / enfant), plus les tensions augmentent et la sexualité dans le couple s’étiole (Saint-Jacques, 2010 ; Ducommun-Nagy, 2012 ; Wyder, 2018 ; Perel, 2006).
Par ailleurs, les travaux cliniques recensent également que le conflit de loyauté est un facteur majeur de tension, notamment chez le beau-parent qui vit alors une véritable vie d'équilibriste ...
En restant dans la chambre, même symboliquement, l’enfant devient un "tiers protecteur" du lien parental… mais un obstacle inconscient à la pleine expression du désir et de l’intimité.
Michelle Perrot, dans La chambre d’enfant dans l’espace familial (2010), rappelle :
"La chambre de l'enfant (que les parents ont soigneusement investie / décorée / parfumée, devient un lieu de formation de l’identité, mais aussi de contrôle moral."
Ce que je trouve intéressant à questionner, c'est, lorsque l'on transpose cette idée à l’espace du couple, on peut alors se demander :
Qui contrôle encore notre désir ?
Qui tient la place du tiers dans notre lit symbolique ?

IV. Sexualité, désir et regards invisibles
Sur le plan érotique, le regard de l’enfant (même en photo et quel que soit son âge) peut activer des mécanismes inhibiteurs :
-
Surmoi parental : "faire l’amour sous le regard de l’enfant (même imagé), c’est mal." Cf. inhibition du désir
-
Inconscient archaïque : "Je dois rester sage, digne, exemplaire." Cf. impression d’être observé·e
-
Frein à la spontanéité : "Je ne peux pas lâcher prise totalement." Cf. culpabilité inconsciente ("Puis-je vraiment m’abandonner ici ?")
Le désir se nourrit d’un espace où l’on peut se laisser aller, se désinhiber et oser ses parts sauvages.
Or, la présence symbolique d’un enfant peut activer une forme de surmoi, de culpabilité, voire de refoulement.
Cela ne signifie pas que les parents n’aiment pas leur enfant — au contraire. Mais cela interroge la capacité du couple à préserver un espace à deux, pour deux, rien que pour deux.
Esther Perel, dans Mating in Captivity, évoque bien cette tension, ce dilemne, cet équilibre précaire mais nécessaire au désir entre sécurité et érotisme. Et elle décrit très bien comment un "excès d’amour parental tue l’érotisme conjugal", dans la mesure où il empêche la distinction entre ces deux types de liens.
Or, le désir a besoin d’ombre, d’espace, d’inconnu. Le désir a besoin d’un espace libre, sauvage, non surveillé.
Et quand l’enfant, même absent, reste "présent", il devient alors un gardien invisible… et donc un agent de désérotisation.
Ce brouillage est particulièrement aigu dans les couples non cohabitants, où chaque espace est surchargé de fonctions affectives.
L’enfant peut occuper ainsi, bien malgré lui, le rôle de censeur silencieux dans votre lit : son image fixe, surveille, inhibe.

V. Que faire ? Trois gestes thérapeutiques pour restaurer la souveraineté du couple
Dans les familles recomposées comme dans les couples parentaux, il ne s’agit pas de rejeter l’amour pour l’enfant, mais de rétablir un équilibre des appartenances. Pour le dire autrement, il s'agit de remettre du vivant là où l’image a figé le lien.
Voici 2 action simples - mais puissantes - pour restaurer la souveraineté du couple dans son espace intime :
1. Retirer la photo ensemble : en parler, en faire un acte symbolique et choisir ensemble un nouvel objet qui représente le couple.
Ce n’est pas tant l’objet que le geste partagé qui fait sens. Retirer ensemble la photo, ce n’est pas "effacer l’enfant", mais poser un acte conscient : "nous choisissons aujourd’hui de nous faire une place. "
En séance, j'invite alors le couple (conjugal ou recomposé, c'est le même process) à en parler à voix haute et à nommer ce qui bloque / bloquait :
-
Qu’est-ce que cette photo protégeait ?
-
Est-ce une source de fierté ?
-
Pourquoi est-elle là ?
-
Une preuve de loyauté ?
-
Que représente-t-elle pour moi ?
-
Une protection contre l’intimité ?
-
Quelle place donne-t-elle à mon rôle de parent·e dans mon couple actuel ?
-
À quoi avons-nous peur de renoncer si nous la déplaçons ?
-
À quoi ressemblerait cet espace si tu laissais ta fonction de parent en dehors du seuil, juste un instant ?
-
Quel objet, quelle image pourrait aujourd’hui représenter notre lien à deux ? (je suis une adepte des rituels, alors logiquement, en thérapie, je propose souvent un travail de réajustement symbolique)
Il ne s’agit pas de renier le lien parental. Il s’agit de reconquérir l’espace conjugal, pour que l’amour à deux puisse pleinement s’exprimer, sans spectateur invisible.
« Retirer la photo, c’est faire de la place au présent. »
2. Créer une chambre de l’amour et re-sacraliser l'amour : même si elle est partagée, marquer symboliquement l’espace du lien amoureux (couleur, bougie, objet de lien).
→ Même dans un petit appartement, poser des limites symboliques (lumière douce, rideau, parfum, objets choisis) permet de créer une zone de désir, de présence à deux.
L’enjeu n’est pas de créer une "chambre d’hôtel romantique" ... Mais un espace refuge pour le lien. Un lieu où chacun puisse se déposer autrement qu’en tant que parent, ou que gestionnaire du quotidien.
Ce n’est pas un caprice décoratif. C’est une forme de reconquête psychique de l’espace du couple.
J'invite alors le couple que j'accompagne à se poser des questions comme :
-
Qu’est-ce qui vous donnerait envie de vous retrouver ici, rien que pour vous ?
-
Quels objets vous évoquent votre lien ?
-
Que voulez-vous que votre chambre vous rappelle chaque soir ?
-
Te sens-tu autorisé·e à vivre ton désir ici, dans cette chambre ?
L’enjeu n’est pas de renier le lien parental, mais de lui redonner sa juste place. J'aime inviter les couples que j'accompagne à réfléchir sur un point majeur : lorsque le couple se dilue dans la parentalité, il devient une zone neutre. Quand il se retrouve, il devient une source.
Un couple ne se protège pas seulement par la parole. Il se protège aussi par les murs qu’il ose symboliquement ériger autour de son intimité.
De mon point de vue, ces deux gestes - retirer / nommer et recréer - ne sont pas des techniques, mais des rituels de passage. Ce sont des actes forts, incarnés, qui permettent au couple :
-
de sortir du flou affectif
-
de réaffirmer sa centralité
-
de réenchanter l’espace du lien
Nota : Cet article n’est ni une critique, ni une obligation. Il ne vise pas à juger, mais à aider à observer ce qui se joue dans les espaces invisibles du lien.
Garder la photo, ce n’est pas un problème. Ce n’est ni bien ni mal. Mais si elle vous fige, vous empêche de respirer intimement, de vous sentir libre dans votre lien amoureux, alors elle mérite d’être déplacée… symboliquement ou réellement.

Conclusion
Ce que révèle une photo dans la chambre conjugale est bien plus qu’un souvenir. La présence d’une photo de l’enfant dans la chambre conjugale, surtout lorsqu’il est devenu grand, n’est jamais anodine.
Dans les couples parentaux comme dans les couples de familles recomposées, elle peut cristalliser des enjeux invisibles : loyautés familiales figées, désir en veille, frontières floues entre parentalité et vie de couple.
Ce simple objet décoratif devient alors un symptôme symbolique : il parle de l’amour qu’on protège… mais aussi de celui qu’on retient.
Garder l’enfant au centre de la chambre, c’est parfois oublier de se remettre au centre du lien amoureux.
Voilà pourquoi il est essentiel de revisiter l’espace intime, surtout surtout dans les familles recomposées
En effet, dans les couples de famille recomposés, cette question prend une intensité toute particulière. Ne pas clarifier les espaces conjugaux, affectifs et symboliques revient souvent à sacrifier l’intimité du couple au profit d’un équilibre parental… temporaire.
Ce n’est pas l’amour parental qui empêche l’amour conjugal.
C’est l’absence de distinction claire entre ces deux amours.
Rétablir une chambre conjugale comme espace du lien à deux, c’est restaurer un territoire d’intimité, de désir et de co‑présence. Même lorsque l’enfant ne vit plus avec vous, même s’il est “toujours dans votre cœur”.
Adepte du couple conscient, pour celles et ceux qui viennent me consulter (en solo ou en couple), je les invite redéfinir l’espace du désir et des appartenances
Réinterroger la présence de la photo d’un enfant dans la chambre du couple, c’est ouvrir une porte sur un travail plus vaste :
-
Repenser ses loyautés affectives
-
Clarifier ses désirs relationnels
-
Honorer son rôle de parent sans sacrifier celui d’amant·e
-
Poser des actes symboliques de repositionnement
Et si c’était le moment de réinventer l’espace de votre lien ?
Vous sentez que votre chambre n’est plus un lieu de rencontre mais un territoire chargé de souvenirs, de rôles parentaux, de loyautés invisibles ?
Vous êtes en couple recomposé, ou parent solo dans un lien amoureux naissant ou installé, mais vous ne savez plus comment retrouver un espace intime à deux, libre, vivant, désirant ?
Parfois, tout commence par un geste simple : reprendre place dans sa chambre… et dans sa relation.
Je vous propose plusieurs chemins pour cela :
Les consultations classiques (45 minutes)
Un espace ciblé, en solo ou en couple, pour faire le point, poser vos questions, explorer ce qui bloque.
Idéal pour amorcer un changement ou ouvrir un processus.
Le programme “Voyage au Cœur de Soi”
Un accompagnement profond et initiatique en 10 séances de 2h pour explorer ton histoire, ton rapport au lien, au corps, au désir, à la loyauté familiale. https://www.neosoi.fr/voyage-au-coeur-de-soi
Le programme “Traversez la blessure d’amour pour renaître au lien sacré”
Un parcours puissant de réparation, de transmutation du lien blessé vers une nouvelle forme d’amour conscient et incarné. https://www.neosoi.fr/therapie-couple-sexotherapie-bordeaux
Et si ce n’était pas la photo qui posait problème… mais le droit de prendre votre place ?
Réservez une séance de 45 min ou vivez une séance de 2h dans l’un des deux parcours que je vous propose pour aller explorer, libérer, transmuter.
Contact direct : https://www.neosoi.fr/contact-neosoi-pessac
Bibliographie
-
Perrot, M. (2010). La chambre d’enfant dans l’espace familial. Journal Français de Psychiatrie, n° 37, 25–32. https://shs.cairn.info/revue-journal-francais-de-psychiatrie-2010-2-page-25?lang=fr
-
Ribes, À. (2015). La chambre, représentation de l’espace intime. Le Petit Chose, n° 104.
-
Krupicka, A., & de La Ville, V.-I. (2014). Les catalogues de chambres d’enfants entre images et séries : analyse d’un corpus d’images publicitaires. Actes du colloque La chambre d’enfant : un microcosme culturel, Strenae, n° 7. https://journals.openedition.org/strenae/1153
-
Renonciat, A. (dir.) (2013). Quand la chambre fait école. Images et usages pédagogiques de la chambre d’enfant (Actes du colloque). Musée national de l’Éducation – CNDP/CANOPÉ. (contributions de Krupicka & de La Ville, Renonciat, etc.)
-
Ducommun‑Nagy, C. (2012). Loyautés familiales : repérer les enjeux invisibles du lien. Nouvelle Revue de l’Enfance et de l’Adolescence, n° 39, 113–126. Disponible sur Erudit.
-
Bawin‑Legros, B., Dandurand, R., & de Singly, F. (2001). Les espaces de la famille. Paris : L’Harmattan.
-
Saint‑Jacques, M.-C. (2010). Familles recomposées et conflits de loyauté. Rapport Université Laval, Québec.
-
Wyder, M. (2018). Vivre la sexualité dans la parentalité – entre amour conjugal et fatigue psychique (Mémoire de Master, Université de Genève).
-
Perel, E. (2006). L’intelligence érotique : Réconcilier l’érotisme et la vie de couple. Paris : Robert Laffont.

NeoSoi - Dr Céline BERCION - psychologue sociale et systémique, thérapie de couple et sexothérapie - initiatrice des grandes traversées de vie
36 avenue Roger Cohé
33600
Pessac