Céline BERCION - au coeur de la féminité sacrée
Dr en Sociologie et Psychologie sociale
Coach intégrale pour les femmes midlife
Naturopathe holistique spécialisée dans la (péri)-ménopause

Formation, mentoring, coaching intégral et naturopathie holistique pour les femmes midlife

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Céline BERCION - au coeur de la féminité sacrée
Dr en Sociologie et Psychologie sociale
Coach intégrale pour les femmes midlife
Naturopathe holistique spécialisée dans la (péri)-ménopause

La peur pathologique et les troubles anxieux : les dernières découvertes scientifiques et les outils pour s'en sortir


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De quoi parle-t-on ?

Si je vous disais que la peur du noir est en réalité la peur de ce qui peut se cacher. Si je vous disais que la peur du vide ou le vertige est en réalité la peur de tomber. Si je vous disais que la peur d’essayer de faire quelque chose est en réalité la peur de l’échec. Que me diriez-vous ?  Vous me répondriez probablement que la peur cache souvent une autre peur, un peu comme des poupées russes. Et vous auriez raison. Parfois, les peurs qui s’apparentent à des phobies peuvent cacher d’autres troubles anxieux. Il arrive ainsi qu’un traumatisme survenu dans le passé d’une personne soit associé, sur le moment, à des objets ou des situations d’apparence anodine. Par la suite, il suffit que la personne soit de nouveau confrontée à ces objets pour que la réponse de terreur d’origine ressurgisse, sans raison apparente, sous la forme d’un flash-back. Dans la grande majorité des cas, la personne n’est pas consciente du lien entre l’objet et le souvenir traumatique stocké en mémoire qu’il peut réactiver. 

Contrairement à la peur fonctionnelle, qui est une réponse à une menace définie et bien réelle (par exemple : une énorme araignée juste à vos pieds) - et donc rare et très utile -, l'anxiété / la phobie / la peur dysfonctionnelle est une réponse individuelle à une menace vague, voire non identifiée, et récurrente qui rend parfois la vie difficilement supportable.

Comprendre ces mécanismes à la lueur des dernières découvertes scientifiques et sous un angle pluridisciplinaire, c'est déjà trouver de nouvelles pistes d'actions concrètes pour mieux se vivre au quotidien. Décider de traiter ses peurs dysfonctionnelles, c'est surtout faire le choix d'une autre expérience de vie. C'est surtout faire le choix de re-prendre les rênes de sa santé, son bien-être et sa VIE en main.

La peur, petit portrait d'une émotion au grand coeur

Un tout petit peu de théorie ...

Si la peur est une réponse naturelle et saine pour faire face à un danger réel, la peur dysfonctionnelle constitue un véritable frein au bonheur. 

La peur est probablement l'émotion la plus ancienne chez l’être humain. Elle a permis notre survie durant des millénaires lorsque nous devions faire face aux dangers multiples d’une vie d’homme des cavernes à la merci de prédateurs en tous genres. L'évolution de notre condition humaine a ainsi façonné un mécanisme cérébral génial et naturel : LA PEUR. Emotion primaire et primale, intrinsèque à tous les êtres vivants, la peur correspond à un état psychique et neurobiologique très spécifique. Elle se déclenche dans une situation donnée pour nous faire passer à l'action, pour nous faire bouger le popotin. 


Mais dans sa version moderne, la peur peut aussi représenter un puissant mécanisme de destruction psychique qui tétanise notre prise de décision, paralyse notre raisonnement, génère de l'anxiété et de l'angoisse d’anticipation. Bref, un vrai mécanisme qui fait obstacle au bien-vivre et au bien-être. Et dans le pire des cas, lorsque le contrôle HAUT-BAS, cortex cérébral sur hypothalamus et système neuro-végétatif ne se fait plus, les phobies ont toute latitude pour envahir l'espace psychique. 

Certes, nous avons tous de nombreuses peurs, plus ou moins rationnelles :

- les peurs innées (situées directement dans le génome, comme la peur des araignées) ; dans sa version beta issue de plusieurs milliers d’années d’évolution, la peur est donc un outil essentiel de survie et d'adaptation au danger. 

- les peurs apprises au niveau individuel (le four, ça brûle) ; et plus largement, la peur de l'avenir, la peur de vieillir, la peur de grossir, la peur de manquer, la peur du jugement d'autrui, la peur de l'échec, la peur d'être soi-même, etc.

- les peurs collectives qui vont régir les façons de se comporter en société (cf. les archétypes ainsi que l'archétype de l'ombre de Jung ou encore toutes les théories du champ de la psychologie sociale, dont la célèbre soumission à l'autorité de Milgram ou encore la pression de conformité de Asch).

Il est facile d'identifier les symptômes typiques de la peur :

- sur le plan comportemental : fuite, combat, etc. ;

- sur le plan physiologique : transpiration, augmentation du rythme cardiaque, expressions du visage, larmes, cris, … ;

- sur le plan hormonal : production d'adrénaline et de dopamine notamment.

 

Source d'une immense énergie vitale, la peur est ainsi une émotion à forte intensité dont on ne comprend pas toujours le sens. Et pourtant, c'est de loin le meilleur système d'alarme du vivant, essentiel à notre survie. Ca c'est positif. Parfois, la peur peut nous fait perdre la capacité à réfléchir et nous manipule pour nous faire agir toujours de la même manière alors même que l'on voudrait obtenir un résultat différent. Le comble !

 

Alors comment ça se passe au niveau de la chimie du cerveau ? 

Le circuit de la peur est logé en plein cœur de notre cerveau. L'amygdale est au centre de ce circuit neuronal et c'est elle qui en pilote le fonctionnement. L’amygdale représente une sorte de nœud central dans le circuit neuronal de la peur. C’est là en effet qu’est établie et gardée en mémoire l’association entre un stimulus extérieur et sa connotation positive ou négative. Pour y voir plus clair, voici une approche de neurosciences appliquées : https://lnkd.in/gvUmvVi.

Il est naturel et même sain d'avoir peur. Mais il suffit parfois d'un pas pour basculer de la frousse ordinaire (peur des serpents) aux peurs pathologiques. Intensité, contextes, fréquence, la frontière entre peur rationnelle et irrationnelle peut devenir floue. La rationalité des uns peut sembler irrationnelle à d'autres. C'est là que le point de bascule entre la peur comme réponse adaptative fonctionnelle et d'autres phénomènes dysfonctionnels (comme l'anxiété, les phobies, etc.) peut prendre naissance.  Dans la peur "utile", le système d’alarme se déclenche face à un danger véritable ;  dans la peur pathologique, l’alarme est déclenchée généralement trop souvent et à des seuils de dangerosité trop bas.

Dans les troubles anxio-dépressifs, cette activation permanente du circuit de la peur est très onéreuse en termes énergétiques. Très souvent, elle entraîne un dysfonctionnement qui progresse vers un état d’épuisement. En général, sans une prise en charge adéquate, cela se termine en un état dépressif avec un déclenchement de certaines maladies (de nombreuses recherches ont montré établi un lien entre l'ADN-Z et certaines maladies comme le cancer ou encore Alzheimer).

Des effets délétères sur l'ADN

La peur pathologique / dysfonctionnelle modifie l'ADN de certains neurones 

Il est important de noter que la vulnérabilité aux troubles anxieux résulte toujours de l'interaction de plusieurs facteurs : génétiques, environnementaux, psychologiques et/ou développementaux. L'impact de chacun de ces facteurs varie d'une personne à une autre et, chez une même personne, en fonction des moments de la vie.

Sentiments d'inquiétude, de nervosité et de panique récurrents sont des manifestations des troubles anxieux. Comme nous l'avons vu précédemment, il est parfaitement normal de se sentir anxieux de temps à autre. Parfois, un peu d'anxiété peut même être bénéfique et  nous aide à accomplir certaines tâches. En revanche, lorsque l'anxiété et la panique commencent à envahir la vie quotidienne, alors on bascule dans un trouble d'anxiété, voire une peur pathologique. Cette dernière peut même faire vriller le cerveau, ou plus précisément l'ADN de certains neurones. Un groupe de chercheurs a découvert que l'intensité ou la répétition de certaines peurs peuvent modifier la structure de l'ADN. Ils ont découvert que sous l’effet de la peur, la forme en double hélice de l’ADN de notre cerveau se modifie. Ouais, rien que ça : la peur modifie l'ADN dans le cerveau des souris, article futura santé

D’un diamètre de seulement deux nanomètres, l’ADN se décline en trois formes structurelles différentes : l’ADN-A, l’ADN-B et l’ADN-Z. L’ADN-B est la forme la plus courante, la double hélice tournant dans le sens des aiguilles d’une montre. Dans le cadre de leurs recherches, les scientifiques ont remarqué que la quantité d’ADN-Z augmente lorsque les souris accumulent des souvenirs de peur. Autrement dit, lorsque les neurones sont soumis à un stress, l’ADN-B se déforme en ADN-Z. La question est : est-ce qu'un retour à la normale est possible ? 

Selon les chercheurs, un retour à la normale est possible chez les personnes sujettes à des peurs fonctionnelles. En revanche,  les personnes  sujettes à des peurs pathologiques, notamment des victimes de Stress Post Traumatique (SPT), seraient dans l'incapacité de réinitialiser l’état de la structure de l’ADN. A quoi cela est-il dû ? 

Cette capacité à réinitialiser l'état de la structure de l'ADN peut se faire grâce à une enzyme appelée ADAR 1. Cette enzyme est à la fois le problème et la solution. Elle est à la fois la cause du problème de cette déformation de l'ADN-B en ADN-Z et l'antidote pour reconvertir l'ADN-Z en l'ADN-B. Cette agilité à l'utiliser l'enzyme dans un sens puis dans un autre pour revenir à l'équilibre est opérante chez les personnes sujettes à des peurs fonctionnelles. On pourrait même dire que c'est l'enzyme à la source de la résilience. 

En revanche, les personnes en situation de SSPT seraient dans l'incapacité d'utiliser l'enzyme ADAR 1 dans sa version "antidote". Ce manque d'agilité à utiliser l'enzyme dans sa version "antidote" serait ainsi et possiblement la cause de la résistance au bonheur (d'autant que l'on provoque ce que l'on redoute le plus étant donné que la pensée est créatrice ... bref, bonjour le cercle vicieux). 

Cette découverte majeure marque une avancée scientifique très intéressante pour endiguer ce phénomène de peur pathologique grâce aux thérapies post-traumatiques, avec notamment un outil que j'adore utiliser : l'EMDR (les mouvements oculaires) https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-peur-mise-a-nu

Nota : l'EMDR (mouvements oculaires) est d'ailleurs une pratique thérapeutique reconnue par l'OMS depuis 2013. Et dans la même veine, l’INSERM a publié en juin 2015 un rapport complet sur l’efficacité de la pratique de l’hypnose, notamment pour le SSPT. Mais ce n'est pas le seul outil à être efficace sur les peurs dysfonctionnelles. Loin s'en faut.

Plus globalement, l'avancée des découvertes scientifiques sur les nouveaux territoires de la conscience humaine semble globalement aller de pair avec la reconnaissance de nombreuses pratiques de médecines complémentaires exercées depuis des décennies voire des millénaires pour réguler / endiguer ces types de peurs dysfonctionnelles. 

Ces pratiques / outils de guérison de la psyché, utilisés depuis des décennies par certains praticiens de santé intégrative, commencent non seulement à devenir - enfin - légitimes aux yeux de la science mais surtout accessibles à un plus grand nombre de personnes en proie à des peurs pathologiques jusqu'alors non dépassées avec les outils "classiques".

La peur : de possibles origines transgénérationnelles scientifiquement validées

C'est la science qui le dit : nos peurs peuvent également provenir de nos ancêtres

Ca vous est déjà arrivé d'avoir une phobie alors que rien ne peut l'expliquer ? Petit zoom sur le sujet. 

Les recherches scientifiques valident peu à peu l'hypothèse selon laquelle certaines peurs dysfonctionnelles ont été acquises par nos ancêtres et transmises aux générations suivantes. Impressionnant, non ? En voici le fonctionnement : https://lnkd.in/gaeXaup. Cet article a été écrit par Nelle Lambert, pédopsychiatre et Docteur en Sciences Médicales pour les Hôpitaux Universitaires de Genève, Service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent (SPEA). Elle met en exergue le lien entre la génétique et la transmission transgénérationnelle des émotions. "L’explosion de nos connaissances dans le champ de l’épigénétique devrait nous permettre d’acquérir une vision plus intégrée du développement de l’homme dans son environnement et de son interaction avec celui-ci, ouvrant d’innombrables perspectives nouvelles", Dr Lambert.

Aux Etats-Unis, des chercheurs ont par ailleurs démontré que l’expérience et l’environnement peuvent influencer l’héritage biologique d’un être sur plusieurs générations en modulant l’activité de certains gènes, et ce, sans qu’il y ait de mutation de l’ADN. Les scientifiques ont ainsi fait une percée majeure en parvenant à transmettre la peur de l’odeur de l’acétophénone – qui ressemble à celle de la fleur de cerisier – à deux générations de souris. 

Comme en témoigne l'incontournable base de données bibliographiques Pubmed, l'évolution des recherches scientifiques sur le lien entre épigénétique et transgénérationnel est exponentielle. Dans une étude de 2018 relative à l'épigénétique transgénérationnelle du stress traumatique, voilà ce qu'en conclut le chercheur Martin Roszkowski :"De nombreux effets du stress traumatique peuvent être transmis aux générations suivantes même lorsque les individus de ces générations ne sont exposés à aucun facteur de stress traumatique." Ah oui, tout de même.

Vous pouvez retrouver l'intégralité de cette publication sur le lien suivant : https://pubmed.epigénétique transgénérationnelle du stress traumatique

Les études scientifiques valident ainsi l'hypothèse selon laquelle la peur entre dans le patrimoine immatériel que nous lègue nos ancêtres. Dans nos pratiques thérapeutiques de terrain, c'était une évidence. Réjouissons-nous de cette légitime convergence. Bienvenu dans le monde du transgénérationnel, de la psychogénéalogie et de la thérapie intégrative. 

De nouveaux résultats scientifiques ouvrent la voie à de nouvelles pratiques thérapeutiques

Alors qu'est-ce qu'on peut faire au regard de toutes ces découvertes scientifiques ? 

Ces découvertes scientifiques viennent véritablement bousculer les idées préconçues et ouvrir ainsi la voie à la pratique de nombreuses approches en santé complémentaire. Ces découvertes scientifiques nous invitent à revisiter et enrichir les modes traditionnels de prise en charge des personnes souffrant d'anxiété  / de peurs pathologiques. Ces découvertes scientifiques ouvrent la voie à une formidable opportunité pour travailler de façon transdisciplinaire et holistique dans le champ de l'accompagnement des personnes en proie à ces manifestations qui gâchent l'existence. In fine, ces dernières découvertes scientifiques invitent tous les professionnels de l'accompagnement et de la santé, tous horizons confondus, à oeuvrer en synergie pour proposer une approche plus intégrative de l'humain. Cela est d'ailleurs déjà le cas en Suisse ou encore en Allemagne pour ne citer que ces deux pays limitrophes à la France où le patient est vraiment au centre de son parcours de son santé.  

D'un point de vue individuel, ces découvertes scientifiques nous invite véritablement de passer du statut de patient à celui d'acteur. Elles nous invitent à prendre sa santé et son bien-être en main. Changer d'énergie et de regard (sur soi et sur le monde) constitue souvent un point de départ décisif, notamment et surtout en cultivant la joie. L'énergie est partout, infinie. Mais elle circule bien mieux dans la joie.

Il existe de nombreuses façons d'agir pour favoriser la joie. Voici quelques pistes d'actions pertinentes à mettre en oeuvre : 

  • Acquérir des outils et des techniques pour réorchestrer les émotions

De façon générale, il est possible de surmonter les peurs dysfonctionnelles avec les outils de gestion des émotions. Même s'il n'y a pas de remède miracle, la mise en place de certains réflexes sera salutaire : 

- Plonger ses mains dans de l'eau glacée ou s'en asperger le visage. La stimulation du système sensoriel par l'eau froide prend le dessus sur les sentiments de dissociation généralement associés à l'anxiété. La production de cortisol augmente, ce qui entraîne un relâchement immédiat ;

- Pratiquer une activité physique (j'ai pas dit du sport forcément), comme de la marche ;

- Adopter une bonne alimentation ;

- En cas d'attaque de panique, reprendre une respiration normale et s'éloigner des potentiels déclencheurs (lieux bondés, bruyants…) ;

- S'entraîner à décrypter les émotions pour comprendre les mécanismes de votre anxiété / angoisse et adopter un autre regard face à elle ;

- Acquérir des outils pour gérer l'anxiété au quotidien via des conseils et des exercices de développement personnel qui marchent vraiment ; 

- S'octroyer des pauses et inspirations pour retrouver de la sérénité, de l'oxygène et de la confiance en soi ; 
- Restreindre drastiquement votre consommation d’alcool et de caféine ;

- Prendre le temps de bien dormir ;

- Avoir recours à la médecine des plantes (voir mon article sur le sujet sur les antidepresseurs naturels qui marchent paru dans Le Journal des Femmes Santé en 2021) ; 

- Utiliser des techniques de relaxation, comme la méditation, la cohérence cardiaque, l'EFT ou encore le yoga ; plus globalement, pratiquer des activités qui améliorent la variabilité cardiaque (et donc l'agilité et l'adaptabilité - et possiblement la remise en route de la fameuse enzyme "antidote" ADAR 1 ? ) comme les massages, les auto-massages, la prière, la récitation de mantras, les activités créatives, le rire, la marche en pleine nature, les exercices d'activation du nerf-vague ou encore des exercices de respiration énergétique, le qi-gong, etc. Il y en a tellement.

- Acquérir et cultiver des réflexes empruntés aux principes de l'intelligence émotionnelle afin de mieux se vivre et vivre mieux avec les autres. 

- Etc. Etc. Etc.

  • Se faire accompagner par un ou des professionnels de l'accompagnement ayant une vision et des pratiques plus transverses / intégratives

Pour traiter les troubles anxieux et autres peurs dysfonctionnelles, bien évidemment, il est impératif de s'adresser à des professionnels de la santé, notamment spécialisés dans la thérapie cognitive comportementale. C'est le coeur de métier des psychologues et des psychiatres.

A cela, et au regard des découvertes scientifiques majeures de ces dernières années relayées dans cet article, le travail en synergie de professionnels de différents horizons devient une évidente nécessité.

Spécialisée en thérapies complémentaires, je collabore régulièrement avec le psy - pour celles et ceux qui y sont ouverts - de mes clientes. Bien que peu répandue en France - contrairement à d'autre pays limitrophes à la France -, c'est pourtant déjà une réalité dans ma pratique professionnelle. Bien entendu, pour l'accompagnement des personnes souffrant de peur dysfonctionnelle / troubles anxieux, la technique des mouvements oculaires (EMDR) fait partie des techniques de ma boîte à outils que je vais possiblement utiliser selon les besoins. Mais ce n'est évidemment pas la seule. Loin s'en faut.

Faire appel à un.e naturopathe holistique est déjà un premier pas vers cette vision plus intégrative dans l'accompagnement sur ces problématiques de gestion du stress / anxiété / angoisses / phobies / peur pathologique. Ce type de professionnel vous permettra de rééquilibrer votre hygiène de vie, notamment par la nourriture, la médecine des plantes et la thérapie des émotions. Ceci est un bref aperçu de ce qu'est réellement son travail.

En outre, nous l'avons vu précédemment, la peur / l'anxiété est possiblement un héritage de nos aïeux. S'adresser alors à un thérapeute holistique, notamment formé aux outils de la kinésiologie intégrative, c'est se donner l'occasion de possiblement alléger / lever ses potentiels blocages transgénérationnels.

C'est même la marque de fabrique de la kinésiologie : lever les blocages dans le présent, dans le passé et dans le transgénérationnel. Dans les cas de peurs dysfonctionnelles qui ne se régulent pas avec les thérapies psy  dîtes "classiques", il s'avère très judicieux d'aller visiter cet aspect-là via les outils de la kinésiologie intégrative. D'expérience, les résultats sont vraiment significatifs quant à  l'amélioration de la qualité de vie des personnes que j'accompagne (voir à la fin de l'article pour comprendre ce qu'est la kinésiologie intégrative) . 

Prendre rendez-vous chez un professionnel en Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) peut également constituer une piste intéressante pour lever vos blocages émotionnels. En MTC, le psychologique et le physiologique sont interdépendants. Le vivant fait partie d’un ensemble d’énergie. L’énergie circule à l’extérieur comme à l’intérieur et chaque émotion fondamentale est associée à un chemin énergétique.  Par exemple, la peur se trouvant sur les méridiens des reins et de la vessie, un rééquilibrage énergétique de ces deux organes peut grandement faire la différence. 

J'aurais pu ajouter l'auriculothérapie ou encore l'hypnose - y compris l'hypnose régressive -, le rebirth ou encore la respiration holotropique pour ne citer que ces quelques autres techniques que j'affectionne particulièrement dans l'accompagnement des personnes souffrant de peurs dysfonctionnelles / troubles anxieux. 

Bien entendu, ces propositions d'action sont loin d'être exhaustives. Par ailleurs, elles atteignent  leur pleine puissance lorsqu'elles sont utilisées en synergie. C'est le principe même d'un accompagnement holistique. Enfin, il me paraît important de rappeler que les bienfaits d'un outil thérapeutique sont dépendants du degré de professionnalisme du thérapeute. 

 

En conclusion 

L'accompagnement par un professionnel de la santé (psychologue, etc.) est évidemment nécessaire ; mais il n'est pas toujours suffisant pour toutes les raisons que nous avons exposées dans cet article. 

L'humble ambition de cet article est de vous partager les dernières découvertes scientifiques permettant de comprendre les mécanismes de la peur pathologique - avec ses nombreuses déclinaisons dont les troubles anxieux ainsi que le SPT - et mettre en parallèle les outils / pratiques, souvent méconnues du grand public, qui pourtant peuvent réellement les endiguer là où les techniques classiques de traitement peuvent échouer. La complémentarité entre les professionnels de l'accompagnement trouve ici pleinement sa raison d'être : permettre aux personnes en souffrance de trouver des solutions adaptées et des voies de guérison pertinentes.

Dans l'intérêt des patients, les pratiques de la médecine non conventionnelle trouvent ainsi toute leur place aux côtés des pratiques de la médecine conventionnelle. Ce principe de la médecine intégrative est déjà en vigueur depuis de nombreuses années en Allemagne, en Suisse, en Thaïlande ou en encore au Brésil pour ne citer que ces quelques exemples. La vision d'une médecine intégrative est en pleine émergence en France. Ce n'est qu'un début. C'est une lame de fond qui réengage chacun à re-devenir auteur de sa santé, de  son bien-être et de sa VIE.

 

 

 Eveille-toi à ta santé et à ton soleil intérieur 

Céline

 

Petit zoom sur la kinésiologie intégrative : 

La kinésiologie est une approche thérapeutique basée sur la réaction du corps suite à un stimulus sensoriel. Ce stimulus sensoriel va alors modifier la réponse musculaire du corps.  En fait, les gens vont souvent appeler « test musculaire » pour parler de la kinésiologie.

Il est intéressant de comprendre que la kinésiologie se réfère à nos structures neurologiques. Ce n’est pas au hasard que le corps réagit.  Sans entrer dans tous les détails de cette approche, il faut savoir que dans la moelle osseuse, des influx nerveux circulent dans un sens pour apporter des informations au cerveau via les stimuli que nous offrent nos sens, et dans l’autre sens pour répondre à ces stimuli sous forme de réponse musculaire.

Alors, lorsque l'on provoque un stimulus particulier, si le corps y est favorable, la réponse musculaire ne sera pas modifiée. Par contre, si ce stimulus est perçu comme défavorable, la force musculaire pourra être affaiblie. Cette approche est étudiée surtout par les chiropraticiens ; c’est la kinésiologie appliquée. Elle est enseignée partout dans le monde et permet d’obtenir une certification.

La kinésiologie intégrative que je pratique s'appuie sur l'utilisation de 4 grands outils complémentaires : la kinésiologie appliquée (principes généraux de la chiropraxie relatifs à la thérapie manuelle), la Médecine Traditionnelle Chinoise (ses grands principes généraux relatifs à la thérapie énergétique), la naturopathie (ses grands principes généraux relatifs à la thérapie naturelle) et de nombreux outils issus du coaching professionnel (PNL - dont les croyances limitantes -, l'ennéagramme, etc.) relatif aux thérapies émotionnelles et mentales. Travailler avec la sagesse du corps dans ses différentes réponses constitue un pratique thérapeutique à part entière et d'une efficacité remarquable. 

 

 

 

Références bibliographiques

https://lnkd.in/gvUmvVi

https://lnkd.in/gHmV-VD

https://lnkd.in/gaeXaup

https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-peur-mise-a-nu

https://cliniquepsychologiequebec.com/anxiete-stress-angoisse-comment-les-distinguer/

https://www.cairn.info/revue-nouvelle-revue-de-psychosociologie-2011-2-page-239.htm

https://pubmed.epigénétique transgénérationnelle du stress traumatique

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28671977/

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31152643/

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31374565/

https://La Thaïlande renforce ses ambitions de pôle santé avec la médecine intégrative

NeoSoi - Céline BERCION

36 avenue Roger Cohé
33600 Pessac


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