Psychologie systémique, thérapie de couple, sexothérapie et éveil de conscience

06 22 75 87 93
Céline BERCION - Dr en Psychologie sociale et systémique
Psychothérapie
Thérapie de couple - Sexothérapie 
Initiatrice des grandes traversées de vie

Psychologie systémique, thérapie de couple, sexothérapie et éveil de conscience

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NeoSoi
Céline BERCION - Dr en Psychologie sociale et systémique
Psychothérapie
Thérapie de couple - Sexothérapie 
Initiatrice des grandes traversées de vie

Quel type de couple êtes-vous ? Un guide complet pour comprendre votre dynamique et ouvrir un chemin de conscience


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Ce n’est pas ce que vous vivez qui vous abîme, c’est ce que vous ne comprenez pas. On croit souvent que l’amour suffit à faire tenir un couple. Mais en réalité, chaque duo amoureux développe une dynamique relationnelle unique, façonnée par nos histoires affectives, nos blessures, notre éducation émotionnelle - ou son absence - surtout lors d'un conflit.

Certains couples évitent les conflits, d’autres les rejouent sans fin. Certains se désirent fort mais ne se comprennent pas. D’autres s’aiment sans plus jamais se toucher. Et beaucoup se perdent dans un modèle figé, sans jamais questionner ce qu’ils rejouent.
Je le vois tous les jours : les couples que j’accompagne ne manquent pas d’amour. Ils manquent d’un langage pour se comprendre. D’un cadre pour nommer ce qui se rejoue dans le lien. D’un espace pour respirer à deux.

Vous vous demandez peut-être :

  • "Pourquoi on tourne en rond dans les disputes ?"

  • "Pourquoi je me sens seul·e à porter la relation ?"

  • "Est-ce qu’on est faits pour être ensemble ou est-ce qu’on rejoue quelque chose qui nous dépasse ?"

Il n’existe pas une seule façon de faire couple. Mais il existe des typologies cliniques pour éclairer ce que vous vivez afin de vous aider à sortir des automatismes inconscients.

 

Cet article vous propose 6 grandes typologies cliniques et vivantes des couples, fondées sur des recherches solides et variées pour identifier le type de couple que vous formez, comprendre ses mécanismes profonds et surtout ouvrir un chemin de conscience, vers un lien plus juste, vivant et aligné.

I. Pourquoi identifier le type de couple que vous formez ?

Comprendre quel type de couple vous formez est une étape fondamentale pour décrypter les blocages et ressources de votre relation. Le couple est un système vivant, chargé d’histoires émotionnelles individuelles et partagées.

Les dysfonctionnements récurrents, les conflits non résolus ou les silences pesants ne sont pas uniquement des symptômes isolés, mais des manifestations d’une dynamique relationnelle inscrite dans vos modes d’attachement, vos héritages familiaux et vos schémas inconscients. 

Les schémas affectifs appris dans la famille d’origine, souvent invisibles, continuent d’influencer vos interactions au quotidien. Par exemple, une personne qui a vécu un abandon précoce aura tendance à craindre la perte, et cela se manifeste dans la relation par de la jalousie ou de la demande excessive.

 

Le couple est un miroir vivant de vos blessures d’enfance, de vos attentes inconscientes et de vos modes d’attachement.

 

Comprendre votre dynamique, c’est donc aller au-delà des disputes ou des silences, pour voir ce qui se rejoue au niveau émotionnel, symbolique et systémique. Aussi, repérer votre typologie relationnelle est une aide précieuse dans la mesure où elle vous permet de :

  • Éviter les interprétations simplistes ou moralisatrices (“c’est lui qui a tort”, “c’est elle qui est trop distante”).

  • Développer une posture empathique envers vous-mêmes et votre partenaire.

  • Soutenir une évolution consciente, car chaque type ouvre des pistes précises d’accompagnement.

Cette démarche est appuyée par la psychologie sociale et la systémique, qui montrent que les comportements individuels s’inscrivent dans des boucles d’interactions qui maintiennent ou transforment la relation (Bateson, 1972).

Nota : ces typologies ci-dessous sont des outils cliniques, des grilles de lecture, pas des étiquettes figées. Elles vous permettent de repérer vos automatismes, de mieux vous comprendre, et surtout de déployer des stratégies adaptées pour évoluer.

Elles sont aussi un guide précieux pour le thérapeute, afin d’ajuster son accompagnement aux besoins spécifiques du couple.

II. Typologie n°1 - Les styles de couple selon John Gottman : validant, conflictuel, évitant, hostile

Le chercheur psychologue américain John Gottman a observé pendant plus de 40 ans les couples pour comprendre ce qui prédit la réussite ou l’échec d’une relation. Il a identifié quatre styles principaux de couples, basés sur la manière dont ils gèrent les conflits et les émotions :

  1. Couple conflictuel : les disputes sont fréquentes et parfois intenses, mais elles restent centrées sur le problème, sans dégénérer en attaques personnelles systématiques. Le dialogue reste vivant et la différence est vécue comme une dynamique à gérer. Ce style nécessite un travail sur la régulation émotionnelle. 69 % des conflits conjugaux restent non résolus, même chez les couples heureux (Gottman, 1999).

  2. Couple évitant : les partenaires fuient ou minimisent les conflits, s’éloignent ou se replient pour éviter la confrontation. cela crée alors une distance émotionnelle et un isolement progressif. Cette stratégie de "paix à tout prix" masque souvent une peur inconsciente du conflit. 1 couple sur 4 se dit "sans conflit" mais exprime un taux élevé de solitude relationnelle (INED, 2019).
  3. Couple validant : les partenaires communiquent avec respect et cherchent à comprendre. Les désaccords sont normaux, mais ils savent se rassurer mutuellement. Ils régulent bien leurs émotions et maintiennent le lien. Cette dynamique favorise la longévité et la satisfaction relationnelle. Les couples dits "validants" présentent un taux de stabilité relationnelle de 80 % à 10 ans (Gottman & Levenson, 2002).
  1. Couple hostile : le mépris, les critiques destructrices et les comportements de retrait ou de sabotage dominent. Ce style est fortement prédictif d'une rupture et d'un mal-être profond. Le mépris est le prédicteur n°1 du divorce selon les recherches longitudinales de Gottman (1999).

Inspiré des travaux de John Gottman (1999), cette typologie repose sur la manière dont le couple gère les désaccords et les émotions.

Style

Caractéristiques

Ce que ça révèle

Exemple clinique

Conflictuel

Disputes fréquentes mais vivantes

Tension = lien vivant mais pas régulé

"On s’aime mais on se blesse dès qu’on parle de nos besoins"

Évitant

Peu de conflits, mais beaucoup de distance

Peur du conflit, figement émotionnel

"Tout est calme, mais je ne ressens plus rien"

Validant

Dialogue empathique et bienveillant

Sécure et mature

"Même quand on n’est pas d’accord, on reste connectés"

Hostile

Mépris, attaque, retrait, cynisme

Grande détresse affective non traitée

"Je n’ose plus parler, tout tourne au vinaigre"

Ces styles sont des tentatives de régulation émotionnelle. La question n’est pas : "Sommes-nous un bon couple ?" Mais plutôt : "Comment gérons-nous nos tensions ?"
Un couple conflictuel peut devenir régulé.

Un couple évitant peut réapprendre à se rencontrer.

En fait, tout est ré-entraînable.

Comprendre votre style dominant peut donc vous aider à prendre conscience des mécanismes qui régissent vos échanges et à initier un changement concret, par exemple en travaillant la régulation émotionnelle ou en réintroduisant le dialogue authentique.

 

Comment reconnaître votre style et l’ajuster

Questions fréquentes :

  • "On ne se dispute presque jamais, est-ce que c’est bon signe ?" (attention au style évitant)

  • "On s’engueule tout le temps, ça veut dire quoi ?" (peut être un style conflictuel, mais à surveiller)

  • "J’ai peur que mon partenaire me méprise" (risque de passage à l’hostilité)

Pistes cliniques :

  • Travailler la régulation émotionnelle dans le dialogue.

  • Mettre en place des rituels d’attention et de reconnaissance.

  • Comprendre ce que chaque style cherche à protéger (ex. évitement = éviter la douleur).

III. Typologie n°2 - Le couple à la lumière de l’attachement : sécure, anxieux, évitant, désorganisé

Les styles d’attachement adulte sont un concept central issu des travaux de Bowlby et Hazan & Shaver. Ils décrivent la façon dont chaque individu se relie affectivement dans ses relations intimes, à partir des expériences précoces avec les figures parentales. C'est probablement la typologie la plus connue car utilisée massivement sur les réseaux sociaux. 

  • Attachement sécure : confiance dans la disponibilité affective de l’autre, capacité à exprimer ses besoins et à accueillir ceux du partenaire, capacité à demander du soutien et à le recevoir. Seuls 53 % des adultes ont un attachement sécure (Fraley et al., 2000).

  • Attachement anxieux : peur de l'abandon, besoin constant de réassurance, hypersensibilité aux signes de rejet. 21 % des adultes présentent un style d’attachement anxieux (Mikulincer & Shaver, 2007).

  • Attachement évitant : peur de la fusion, tendance à se couper émotionnellement, valorisation de l’autonomie, difficulté à exprimer ses besoins affectifs. 25 % des adultes ont un style d’attachement évitant (Bartholomew & Horowitz, 1991).

  • Attachement désorganisé : mélange d’angoisse et de fuite, souvent lié à des traumatismes précoces complexes non résolus. Les styles désorganisés sont liés à des antécédents de trauma chez 80 % des sujets (Main & Hesse, 1990).

Fondé sur les recherches de Bowlby, Hazan & Shaver, Bartholomew (1987–1991), ce modèle explique comment nos blessures d’attachement précoces rejouent dans le lien amoureux.

Style

Traits relationnels

Ce qui se rejoue

Exemple clinique

Sécure

Confiance, ouverture, stabilité

Attachement fiable

"Je sais qu’il/elle est là, même quand on ne se parle pas"

Anxieux

Hypervigilance, besoin de fusion

Peur d’abandon

"S’il/elle ne répond pas tout de suite, je panique"

Évitant

Fuite émotionnelle, contrôle

Peur d’être envahi·e

"Je préfère régler seul·e mes problèmes, les disputes me terrifient"

Désorganisé

Montagnes russes, chaos affectif

Trauma non traité

"Je veux qu’on m’aime mais je détruis quand on m’approche"

Le style d’attachement ne se change pas du jour au lendemain, mais il peut évoluer.
La thérapie (de couple ou en solo) aide à créer des expériences relationnelles correctrices où la sécurité, l’écoute, la présence deviennent possibles.


C’est le lien qui soigne le lien.

Que signifie cela dans votre couple ?

Ces styles se combinent et s’influencent mutuellement, créant des dynamiques spécifiques. Par exemple, une personne anxieuse peut "poursuivre" un partenaire évitant, provoquant un cycle épuisant de rapprochement et de fuite (ruptures nombreuses, etc).

Comprendre votre profil d’attachement est essentiel pour :

  • Identifier ces styles, vos blessures et besoins fondamentaux, souvent invisibles au premier abord.

  • Comprendre leurs origines affectives et sortir des jeux répétitifs.

  • Construire une relation plus sécurisante et équilibrée, expérimenter de nouvelles façons d’être ensemble, basées sur la sécurité affective. 

IV. Typologie n°3 - Le regard systémique : couple complémentaire, symétrique, parallèle

L’approche systémique analyse la relation à l'autre comme un système où chaque comportement agit sur l’autre et provoque des boucles rétroactives. J'adore cette approche (pour les connaisseurs, c'est l'Ecole de Palo Alto) car elle propose une lecture du couple selon les interactions plutôt que les traits individuels.

Dans ce cadre, on distingue trois types de dynamique relationnelle :

  • Couple complémentaire : les rôles s’opposent et se complètent, souvent de manière asymétrique. Par exemple, l’un prend l’initiative, l’autre suit. Ce fonctionnement est stable tant qu’il reste flexible, sinon il peut devenir source de souffrance émotionnelle. 72 % des femmes déclarent porter seules la charge mentale dans un couple hétérosexuel (INSEE, 2021).

  • Couple symétrique : les partenaires adoptent des comportements similaires, souvent compétitifs ou conflictuels, ce qui peut créer des luttes de pouvoir répétées et déstabiliser la relation. Les couples où les conflits de pouvoir sont chroniques ont un taux de rupture de 60 % à 5 ans (INED, 2022).

  • Couple parallèle : chacun vit sa vie à côté de l’autre, avec peu d’interactions significatives, engendrant un éloignement affectif et un isolement relationnel. 41 % des couples en France déclarent “ne plus avoir de projets communs” après 10 ans (INSEE, 2021).

La systémique (Watzlawick, Bateson, Keeney) s’intéresse à la forme du lien plus qu’à son contenu. Elle regarde les interactions répétitives, les rôles implicites et les positions récurrentes.

Type

Fonctionnement

Risques

Exemple clinique

Complémentaire

L’un agit, l’autre suit

Perte d’équilibre, fatigue

"Je décide toujours, il/elle attend mes choix"

Symétrique

Compétition ou rivalité

Lutte de pouvoir

"On veut tous les deux avoir raison, toujours"

Parallèle

Vies côte à côte

Solitude dans le lien

"On vit ensemble mais on ne se parle plus"

Ces dynamiques sont contextuelles, co-construites, invisibles.
Une relation complémentaire peut fonctionner si elle est souple. Mais dès qu’un rôle se fige, le lien s’étouffe.

Tout l'enjeu du travail thérapeutique est de repérer ces boucles, de poser un cadre et restaurer une communication authentique et équilibrée.

V. Typologie n°4 - Le couple dans la sexualité : fusion, différenciation, asynchronie, figement

La sexualité est un langage émotionnel, corporel, symbolique.
Elle parle de désir, de différenciation, d’insécurité, de pouvoir, de deuil parfois.

Quand le désir ne suit plus le lien - ou l’inverse

Le désir sexuel est un indicateur précieux de la santé relationnelle. Gérard Leleu et Esther Perel ont identifié plusieurs types :

  • Fusionnel : désir fort puis excitation. Proximité excessive, le désir peut s’éteindre faute d’espace. 68 % des couples voient leur fréquence sexuelle diminuer après 18 mois (Leleu, 2018).

  • Différencié : équilibre entre proximité et autonomie, sexualité vivante. Les couples qui communiquent sur leurs envies sexuelles ont un taux de satisfaction 2 fois plus élevé (Perel, 2006).

  • Asynchrone : libidos décalées entre partenaires, source de frustration. 43 % des femmes disent ressentir une pression à être sexuellement disponibles (CREDOC, 2020).

  • Figé : sexualité "ritualisée", contrainte ou absente, souvent liée à des blocages émotionnels. 19 % des couples déclarent ne plus avoir de relations sexuelles depuis plus de 12 mois (INED, 2019).

Type

Sexualité vécue

Enjeux sous-jacents

Exemple clinique

Fusionnel

Fort au début, puis étouffement

Peur de perdre l’autre

"On était collés H24, maintenant on n’a plus de désir"

Différencié

Désir vivant, libre, mouvant

Sécurité et altérité

"On explore, on communique, on évolue"

Asynchrone

Libidos décalées

Malentendus émotionnels

"Je me sens rejeté·e, il/elle se sent pressé·e"

Figé

Absence ou automatisme

Dissociation, trauma, tabou

"C’est devenu mécanique ou inexistant"

Avec cette grille de lecture, tout l'enjeu de l'accompagnement visera à restaurer une véritable écologie du désir. Ce travail thérapeutique de sexo-systémique est essentiellement axé sur la capacité à :

  • Créer de l’espace à la fois pour le lien et la singularité.

  • Accueillir la diversité des besoins sexuels.

  • Travailler sur la régulation émotionnelle associée à la sexualité (blocages émotionnels et corporels)

  • Remettre au centre le reconnexion sensorielle,

  • Faire la part belle à l'accueil de la parole sur le désir, les peurs, les besoins.

VI. Typologie n°5 - La lecture psychodynamique : couple névrotique, de réparation, symbolique

Inspiré de Vincent Estellon, Lauru, Dolto, Vanier, ce modèle de psychodynamique montre comment le couple rejoue - sans le vouloir - des scènes inachevées de l’enfance. Dans cette perspective, le couple est vu comme le creuset de répétitions inconscientes des blessures infantiles.

Vincent Estellon, avec d’autres cliniciens francophones, montre que :

  • Le couple névrotique est marqué par des conflits internes issus d’angoisses d’abandon ou de rejet non résolus. Conflits récurrents liés aux blessures infantiles. Les schémas de répétition névrotiques sont présents dans 65 % des couples en thérapie (Vanier, 2015).

  • Le couple de réparation cherche inconsciemment à "panser" une blessure ancienne à travers le partenaire. L’autre comme figure de sauvetage. Dans 1 couple sur 3, au moins un partenaire cherche inconsciemment à "réparer" son passé à travers l’autre (Estellon, 2014).

  • Le couple symbolique peut vivre sur un mode sacrificiel ou idéalisé, avec des enjeux transgénérationnels et des loyautés invisibles. 70 % des comportements de couple sont influencés par des héritages familiaux inconscients (Boszormenyi-Nagy, 1986).

 

Voici quelques exemples de phrases symptomatiques que j'entends régulièrement dans les séances : 

"Il veut que je le rassure sans cesse", "elle attend que je devine ses besoins"… Tout ceci est une dynamique fréquente où chacun rejoue un rôle parental. Ca vous parle ? 

Type

Mécanismes inconscients

Conséquences

Exemple clinique

De réparation

L’un veut sauver l’autre ou se faire aimer “comme jamais”

Sur-responsabilité, épuisement

"Je croyais que je pouvais le/la guérir"

Névrotique

Conflits répétés liés à des figures parentales

Culpabilité, confusion

"Je me sens comme un enfant face à lui/elle"

Symbolique/loyal

Transmissions familiales implicites

Empêchement à aimer librement

"Je reproduis exactement ce que j’ai fui chez mes parents"

Comment sortir de ces répétitions ?

Ici, la clé est dans la prise de conscience émotionnelle et symbolique, la défusion des projections, le travail sur la dissociation affective ainsi que l’écoute du corps émotionnel. 

L'enjeu de l'accomagnement thérapeutique va alors principalement porter sur : 

  • La conscience de ses propres schémas
  • La déconstruction des attentes irréalistes.
  • L'apprentissage d’une communication authentique et sécurisante.

VII. Typologie n°6 - Le couple dans la perspective transpersonnelle : sacralisation du lien et éveil de conscience

Au-delà de la psychologie, une vision spirituelle du couple

Cette lecture transpersonnelle ne s’oppose pas aux autres. Elle les englobe. Elle vient du cœur de l’expérience vécue : quand la relation devient un lieu de transformation de soi et d'initiation.

Je vous présente deux auteurs que je trouve essentiels à ma vie professionnelle comme à ma vie privée. 

  • Jean-Yves Leloup parle du couple comme lieu de sacralisation du lien, non pas dans la fusion, mais dans la présence éveillée. Le couple est un lieu où s’exprime une dimension spirituelle profonde, un chemin vers une conscience élargie. Il ne s’agit pas d’idéaliser la relation, mais de reconnaître qu’au cœur des difficultés relationnelles se cache une opportunité de croissance intérieure. Dans son ouvrage L’Amour et le sacré (1997), Jean-Yves Leloup insiste sur la nécessité de développer une présence consciente et aimante, qui dépasse les simples échanges affectifs ou sexuels. 
  • John Welwood évoque le "chemin d’éveil à deux", où l’autre révèle autant qu’il confronte et où l’amour n’est plus demande mais ouverture. En d'autres termes, le couple est un miroir de croissance intérieure. 

Cette lecture invite à accueillir les difficultés comme des enseignements et à intégrer une dimension sacrée au lien. Le lien dépasse alors la simple interaction psychologique pour devenir une voix d’intériorité partagée, un chemin sacré, où la conscience, la présence et l’amour se déploient dans une dimension spirituelle.

En pratique, cela signifie :

  • Développer la présence consciente au quotidien.

  • Accepter l’impermanence et la transformation constante,tout comme les limites et les blessures de chacun dans un espace de non-jugement.

  • Intégrer des rituels ou pratiques de reconnexion (respiration, méditation, dialogue conscient) : la relation est vue comme une pratique spirituelle où l’amour est à la fois don et éveil.

C’est souvent ce qui reste quand on a traversé toutes les tempêtes :

  • une qualité d’écoute nue,

  • une humilité,

  • et une joie sobre d’être là, ensemble, encore.

Type

Dimension vécue

Exemple clinique

Statistique

Éveil relationnel

Présence consciente, lien sacré

Aude et Romain vivent leur relation comme une pratique spirituelle : "On traverse nos ombres, mais on y trouve du sens."

32 % des couples ayant traversé une crise majeure déclarent avoir vécu une “transformation intérieure mutuelle” (Enquête Institut de la Relation Consciente, 2021).

Lien missionnel

Relation portée par un projet d’âme

Cécile et Alexandre accompagnent des retraites : "On est là pour servir quelque chose de plus grand que nous."

Bien que peu étudié scientifiquement, les couples investis dans un projet spirituel commun déclarent une satisfaction relationnelle élevée (Welwood, 1996 ; Leloup, 1997).

Ce que cette approche offre à la thérapie de couple

  • Un cadre pour aborder les couples en quête de sens profond et d’éveil.

  • Un chemin pour sortir des logiques uniquement psychologiques ou comportementales, et intégrer une dimension existentielle.

  • Des outils issus de la pleine conscience, de la présence corporelle et du symbolique pour enrichir la transformation relationnelle.

VIII. Et vous ? Quel type de couple formez-vous ?

Il est fréquent, après la lecture des typologies, de se dire :

“Je me reconnais dans plusieurs modèles…”
“Mais concrètement, on fait quoi avec tout ça ?”
“Et moi, dans ma posture, je joue quel rôle ?”

Cette partie est une invitation à l’introspection lucide, sans culpabilité ni fuite. Elle pose les premières pierres d’un chemin de reconnaissance émotionnelle et relationnelle, pilier de mon travail si vous souhaitez aller plus loin.

 

Mini-test introspectif ( 11 questions clés)

  1. Comment gérez-vous les conflits dans votre couple ? (Dialogue, évitement, explosion…) 

  2. Est-ce que nos disputes tournent en boucle et ne mènent à rien ? (Possiblement style conflictuel, attachement insécure ou boucle de réparation)

  3. Ressentez-vous une sécurité émotionnelle avec votre partenaire ? 

  4. Est-ce que je me sens seul·e dans le lien ? (Possiblement une dynamique parallèle ou évitante)

  5. Est-ce que je ressens souvent que je dois me justifier, me battre pour être entendu·e ? (Possiblement une dynamique anxieuse, névrotique ou symétrique)

  6. Est-ce que je porte la relation à bout de bras ? (Possiblement dynamique complémentaire figée ou couple de réparation)

  7. Comment vivez-vous votre sexualité à deux ? (Fusion, différenciation, désaccord…)

  8. Ressentez-vous des répétitions inconscientes de schémas familiaux ?

  9. Avez-vous un projet ou une vision commune ?

  10. Comment vous situez-vous dans la dynamique d’attachement ?

  11. Est-ce que j’ai l’impression que la relation me pousse à grandir, même dans l’inconfort ? (Possiblement un potentiel évolutif, dimension transpersonnelle)

Chaque profil ouvre vers un chemin spécifique : apprendre à poser des limites, oser dire ses besoins, accueillir la différence, cultiver la présence.

IX. Ouvrir un chemin de conscience dans votre couple : que faire avec ce que vous avez découvert ?

Comprendre son type de couple, c’est utile. Mais c’est surtout un levier de transformation, pas une étiquette.

Si vous lisez cet article, c’est que vous ne cherchez pas un simple mode d’emploi relationnel. Vous sentez, intuitivement ou viscéralement, que votre couple touche des couches profondes de votre être.

La relation amoureuse, surtout quand elle est mise à l’épreuve, devient un miroir puissant de notre évolution intérieure. Elle nous confronte à nos manques, nos attachements, nos illusions, mais aussi à nos ressources insoupçonnées.

Le couple est une voie initiatique. Pas un confort figé.
Une traversée. Pas une assurance tout risque.

Voici 3 révélations que le couple vous offre sur vous-même ainsi que 3 leviers thérapeutiques essentiels pour enclencher le changement :

  1. Observer les boucles interactives : où est-ce que ça coince ? Qui fait quoi, quand, comment ?

  2. Nommer les besoins profonds (sécurité, autonomie, désir, reconnaissance…) souvent enfouis sous des reproches.

  3. Faire place à la régulation émotionnelle (par le corps, le souffle, la parole incarnée).

Dimension révélée

Ce que cela signifie

Ce que cela invite à travailler

Mes blessures d’attachement

"Je n’ai jamais appris à être aimé·e sans me perdre."

Travailler l’ancrage, la sécurité intérieure, le "je" dans le "nous"

Mes attentes inconscientes

"Je croyais que l’amour allait me réparer, me sauver."

Défaire les projections, accueillir l’imperfection de l’autre

Ma posture relationnelle

"Je surinvestis ou je me protège en fuyant."

Développer la présence à soi, la parole émotionnelle incarnée

Et surtout : n’essayez pas de changer l’autre. Commencez par comprendre comment vous entrez en lien, depuis où vous aimez et quelle part de vous pilote la relation.

Dans ce chemin, on apprend à :

  • Revenir au lien vivant, à la qualité de présence et d’écoute plutôt qu’à l’idée d’un "couple idéal",

  • Intégrer la complexité des émotions, du système relationnel et la singularité du lien,

  • Aimer sans vouloir contrôler,

  • Entendre sans vouloir corriger,

  • S’exposer sans se dissoudre.

Et parfois, cela passe par une séparation consciente, quand le lien ne nourrit plus la vie mais la fige.

FAQ

1. Comment savoir dans quelle typologie se situe mon couple ? Chaque typologie évoquée dans l’article correspond à une dynamique de fond : miroir, évitement, réparation, figement, éveil, etc. Si vous vous sentez souvent en boucle dans les mêmes situations, c’est qu’un scénario inconscient se rejoue. Posez-vous : Qu’est-ce qui est vivant ? Figé ? Récurrent ? Est-ce que je me reconnais dans un exemple clinique donné ?

 

2. Peut-on passer d’un type de couple à un autre ? Oui. Le couple évolue comme un organisme vivant. Une dynamique évitante peut se réchauffer. Un couple figé peut se réveiller. Ce qui est essentiel, c’est la capacité du couple à s’autoréguler et à accueillir le changement sans se dissocier.

 

3. Mon couple est-il toxique ou juste en crise ? Une crise est un appel à la transformation. La toxicité s’installe quand la souffrance devient structurelle, répétitive, sans conscience ni remise en question. Une thérapie permet de faire le tri entre les deux.

 

4. Pourquoi je me sens seul(e) dans mon couple ? La solitude à deux est souvent le symptôme d’un désalignement profond ou d’une dissociation émotionnelle. Cela peut venir d’une dynamique évitante, figée ou d’un couple en fin de cycle symbolique.

 

5. Est-ce que le couple est fait pour durer ? Le couple n’est pas un contrat. C’est un organisme vivant qui évolue avec les êtres qu’il relie. Ce n’est pas la durée qui compte, mais la qualité de la conscience qui circule.

 

6. Est-ce que l’amour suffit pour qu’un couple fonctionne ? Non. L’amour sans conscience engendre souvent des attachements douloureux. Ce qui fait tenir un couple, c’est la capacité à se parler, se ressentir, se transformer ensemble. Cf. Travaux de John Welwood

 

7. Peut-on réparer une blessure de couple profonde ? Oui, si les deux partenaires y mettent de la conscience et du travail. Mais réparer ne veut pas dire retrouver le lien d’avant. Cela suppose de créer un nouveau pacte.

 

8. Comment savoir si mon couple rejoue une loyauté familiale ? Quand vous vivez une émotion ou un conflit disproportionné, ou que vous vous sentez comme "possédé" dans la relation, cela peut venir d’un scénario hérité (cf. Anne Ancelin Schützenberger). Une thérapie systémique et/ou transgénérationnelle peut vous aider à clarifier.

 

9. Peut-on vivre un lien missionnel sans se perdre dans la fusion ? Oui, si chacun garde son axe et son ancrage. Le couple missionnel ne se confond pas avec le couple sauveur. Il co-crée à partir d’un lieu d’autonomie et de clarté.

 

10. Comment différencier conflit sain et conflit destructeur ? Le conflit sain cherche à rétablir un lien, une vérité. Il se fait avec respect. Le conflit destructeur veut punir, humilier ou annuler l’autre. Cf. les travaux de John Gottman.

 

11. Peut-on rester dans un couple qui ne fait plus sens ? Beaucoup de gens restent figés par loyauté, peur ou inertie. Ce n’est pas une faute. Mais ce n’est pas neutre : ce que vous vivez laisse une empreinte sur le corps, l’estime de soi, et parfois sur vos enfants.

 

12. Et si mon couple m’empêchait d’évoluer ? Alors le couple devient un lieu de frein, et non de croissance. Cela peut être temporaire (une phase), ou structurel. Il est possible d’ouvrir un espace de thérapie pour mettre de la conscience sur ce frein.

 

13. Qu’est-ce qu’un couple qui évolue ? Un couple qui évolue est un couple qui accepte les passages, les pertes, les remaniements. Ce n’est pas un couple parfait. C’est un couple vivant.

 

14. Et si mon partenaire refuse toute forme de remise en question ? Vous ne pouvez pas faire le travail pour deux. Mais votre propre évolution est précieuse. Vous pouvez initier un mouvement, poser un cadre, et voir s’il y a un répondant. Sinon, c’est un point de bascule à accueillir.

 

15. Est-ce qu’il faut être “alignés” pour faire couple ? Pas forcément. Mais il faut une base commune : respect du vivant, engagement, désir d’être en lien. Deux personnes très différentes peuvent cheminer ensemble si elles savent se rencontrer.

 

16. Comment approfondir ce que je découvre à travers cette FAQ ? Vous pouvez :

  • Explorer mes deux programmes thérapeutiques : Voyage au cœur de soi et Traversez la blessure d’amour pour renaître au lien sacré.

  • Réserver une séance individuelle ou de couple de 45 minutes ou 2 heures.

  • Lire l’article complet sur les 6 grandes typologies de couple pour poser des mots précis sur ce que vous vivez.

 

Pour aller plus loin : mon approche repose sur une articulation fine entre psychologie systémique / sociale / clinique, sexothérapie, santé hormonale / médecine fonctionnelle, états de conscience élargis, lectures symboliques et transgénérationnelles.

Le couple n’est pas un lieu de performance. C’est un lieu de vérité, parfois brutale, souvent initiatique.

Conclusion

Le couple, un révélateur plus qu’un refuge

En tant que psychologue sociale et systémique, je constate chaque semaine à quel point la relation de couple agit comme un miroir intense de notre rapport à l’intimité, à la régulation émotionnelle et à la sécurité intérieure. Loin des représentations idéalisées ou normatives, en faitle couple révèle nos zones d’attachement, nos mécanismes de défense et notre capacité à être en lien sans nous perdre.

Les typologies présentées ici ne sont pas des cases, mais des outils cliniques d’observation systémique, utiles pour reconnaître les dynamiques implicites qui nous gouvernent souvent à notre insu.

 

Parce que comprendre sa dynamique de couple, c’est déjà la transformer

L'identification d’un style relationnel ouvre un premier espace de conscience. C’est une prise de distance active qui permet de passer du “je subis” à “je choisis”. En thérapie de couple, ce glissement est fondateur. Il marque l’entrée dans un processus de transformation où chaque partenaire reprend la responsabilité de ce qu’il/elle met dans le lien — non comme culpabilité, mais comme pouvoir d’agir.

Cette compréhension gagne encore en force lorsqu’elle est éclairée par les outils de la psychologie sociale : normes de genre, héritages affectifs, scripts culturels. Car aimer, aujourd’hui, ne va pas de soi.

 

Mon crédo : le lien comme pratique consciente et transformatrice

Quand le couple n’est plus seulement un contrat affectif mais un espace de croissance partagée, alors il devient thérapeutique en soi. Il demande du travail, certes, mais aussi de la présence, du souffle, de la compréhension, de la rééducation affective.
Et bien entendu, cela suppose une transformation à trois niveaux :

  • Intra-personnel : réintégrer le corps, les émotions, les croyances,

  • Interpersonnel : oser une communication incarnée, une écoute vraie,

  • Transpersonnel : ouvrir un espace de lien plus vaste, plus sacré.

Ce chemin, je l’accompagne au quotidien, à travers une approche intégrative, systémique et transdisciplinaire, alliant psychologie, sexothérapie, respiration holotropique / états élargis de conscience, symbolique et spiritualité incarnée.

Vous vous êtes reconnu·e dans l’une de ces typologies ? Vous avez senti que quelque chose faisait écho, se rejouait, s’usait ou pouvait enfin évoluer ?

Je vous propose trois manières de poursuivre ce chemin vers une relation plus consciente, plus vivante, plus juste :

 

Les consultations classiques (45 minutes)

Un espace ciblé, en solo ou en couple, pour faire le point, poser vos questions, explorer ce qui bloque.
Idéal pour amorcer un changement ou ouvrir un processus.

 

Le parcours “Voyage au Cœur de Soi”

Un accompagnement profond et initiatique en 10 séances de 2h pour explorer ton histoire, ton rapport au lien, au corps, au désir, à la loyauté familiale. https://www.neosoi.fr/voyage-au-coeur-de-soi

 

Le parcours “Traversez la blessure d’amour pour renaître au lien sacré”

Un parcours puissant de réparation, de transmutation du lien blessé vers une nouvelle forme d’amour conscient et incarné. https://www.neosoi.fr/therapie-couple-sexotherapie-bordeaux
 

Réservez une séance de 45 min ou vivez une séance de 2h dans l’un des deux parcours que je vous propose pour aller explorer, libérer, transmuter.
Contact direct : https://www.neosoi.fr/contact-neosoi-pessac

Bibliographie

  • Ancelin Schützenberger, A. (2007). Aïe, mes aïeux !. Paris : Desclée de Brouwer.

    Ouvrage fondateur sur les loyautés invisibles et les transmissions familiales inconscientes.

  • Bowlby, J. (1988). Une base sûre : Applications cliniques de la théorie de l’attachement. (trad. fr. 2007). Paris : Odile Jacob.

    Théoricien de l’attachement, base de la compréhension des dynamiques affectives adultes.

  • Elkaïm, M. (2007). Si tu m’aimes, ne m’aime pas : Approche systémique et psychothérapies. Paris : Seuil.

    Référence incontournable en thérapie systémique familiale et conjugale.

  • Estellon, V. (2014). L’analphabétisme émotionnel : Approche clinique du monde intérieur. Paris : Dunod.

    Un ouvrage clinique essentiel pour comprendre le déficit d’expression émotionnelle dans les relations.

  • Gottman, J. M., & Silver, N. (2006). Les couples heureux ont leurs secrets : Les sept lois de la réussite. Paris : Pocket.

    Basé sur 40 ans de recherche, ce livre identifie les comportements prédictifs de réussite conjugale.

  • Hazan, C., & Shaver, P. R. (1987). “Romantic love conceptualized as an attachment process.” Journal of Personality and Social Psychology, 52(3), 511–524.

    Article fondateur sur l’application de la théorie de l’attachement aux relations amoureuses.

  • Hübl, T. (2022). Le trauma collectif : Guérir nos blessures historiques pour bâtir un monde nouveau. Paris : Mama Éditions.

    Une lecture transgénérationnelle et collective du trauma dans les relations humaines.

  • Johnson, S. M. (2013). Aimer avec les yeux ouverts : Créer un lien durable dans le couple grâce à l’Emotionally Focused Therapy. Paris : Odile Jacob.

    Propose une méthode clinique de reconnexion émotionnelle au sein du couple.

  • Jung, C. G. (2003). Ma vie : Souvenirs, rêves, pensées (éd. M.-L. von Franz). Paris : Gallimard (Folio Essais).

    Une plongée dans la subjectivité du lien, des archétypes et du soi relationnel.

  • Leloup, J.-Y. (2004). Le couple, comment ça marche ?. Paris : Albin Michel.

              Lecture symbolique et existentielle de la vie conjugale, entre engagement et altérité.

  • Perel, E. (2017). Les secrets de l’érotisme dans le couple. Paris : Robert Laffont.

              Un regard contemporain sur la dialectique entre sécurité affective et désir.

  • Welwood, J. (1997). Le couple, cet inconnu : Oser l’intimité, un enjeu personnel et collectif. Paris : Le Souffle d’Or.

              Vision transpersonnelle du couple comme voie d’éveil intérieur et d’initiation spirituelle.

NeoSoi - Dr Céline BERCION - psychologue sociale et systémique, thérapie de couple et sexothérapie - Bordeaux et visio

36 avenue Roger Cohé
33600 Pessac


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