Céline BERCION - au coeur de la féminité sacrée
Dr en Sociologie et Psychologie sociale
Coach intégrale pour les femmes midlife
Naturopathe holistique spécialisée dans la (péri)-ménopause

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Le glutathion : le maître des antioxydants ; un allié pour l'immunité


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Le glutathion, un allié précieux pour une vie en bonne santé

Aujourd'hui, on va parler micronutrition.

Petite devinette : savez-vous quelle est la plus grande source d'oxydation dans notre corps ? 

Le STRESS oxydatif bien sûr ! La rouille est aux métaux ce que le stress oxydatif provoqué par les radicaux libres est à nos cellules.

Sans vigilance, le stress oxydatif s'accumule dans notre corps, nous fait vieillir plus vite et nous amène possiblement tout droit vers une maladie chronique comme le cancer, la fatigue chronique, l'arthrite, etc. 

Autrement dit, notre santé passe fondamentalement par la santé de nos cellules.

Du glutathion pour un corps qui fonctionne bien 

Pour lutter contre ce stress oxydatif délétère, il est utile de rappeler quelques règles d'hygiène de vie basiques à mettre en place : une alimentation saine à dominante végétale, une activité physique régulière, des pensées positives qui font du bien. C'est un pré-requis pour garder une belle vitalité. Mais cela ne suffit pas. Notre corps vieillit et une molécule spécifique influe énormément sur notre santé au quotidien : c'est le glutathion réduit (GSH).


 

 

Le GSH est une protéine produite par l'organisme, un tripeptide composé de 3 acides aminés qui est fabriqué à l'intérieur de la cellule. Nous fabriquons tous du GSH, principalement dans le foie. Le foie est entièrement dépendant du glutathion pour filtrer et éliminer les toxines. Certains radicaux libres liés à des maladies chroniques sont neutralisés par cette super molécule. Autrement dit, sans GSH, notre organisme n'est pas capable de fabriquer suffisamment de globules blancs pour lutter contre les infections. 

A quoi sert le glutathion ? 

Après plus d'un siècle de recherches et des centaines de milliers d'articles scientifiques, le glutathion apparaît comme l'une des plus importantes molécules protectrices dans l'organisme. Peu connu et pourtant pierre angulaire dans la chasse aux radicaux libres, le GSH est une molécule aux nombreuses vertus.

Le glutathion a trois fonctions principales dans notre organisme

  1. Un super antioxydant. Le glutathion réduit les effets délétères oxydants provoqués par les radicaux libres et enraye les dommages causés à l'ADN. Il est donc être un allié de choix pour les personnes que j'accompagne dans le cas de maladies nerveuses dégénératives comme le déclin cognitif lié à l'âge (début d'Alzheimer, Parkinson, etc.) ou encore le stress chronique, l'anxiété et la dépression. Il est aussi un précieux allié pour les personnes en situation d'hypercholestérolémie, de complications liées au diabète ou encore de cataracte. Et la liste n'est pas exhaustive. 
  2. Un excellent détoxifiant des toxiques et métaux lourds. Le GSH limite et neutralise les toxines nocives délétères pour la santé. Véritable "éboueur" de notre organisme, il joue un rôle majeur dans la défense de contre les xénobiotiques (substances étrangères à l'organisme, carcinogènes, pesticides, métaux lourds, médicaments, vaccins, ...). En effet, il favorise l’élimination de ces polluants, rendus hydrosolubles, dans la bile ou les urines. Le glutathion est ainsi un allié de choix pour les personnes que j'accompagne en situation de prises médicamenteuses, d'intoxication aux métaux lourds et aux solvants (personnes travaillant dans une onglerie par exemple) et, évidemment, pour les personnes ayant des problèmes hépatiques (alcoolisme, NASH, hépatite, etc.)
  3. Un antiviral universel. Parce qu'il stimule la production de lymphocytes, le glutathion participe à la régulation et la régénération des défenses naturelles. Parce qu'il optimise la fonction des globules blancs, il améliore grandement la réponse immunitaire. En période de COVID, le glutathion - en plus de la vitamine D, du zinc et d'une restauration de l'intégrité du microbiote intestinal notamment - est un donc l'allié essentiel pour reprendre son immunité en main. 

Nous sommes tous amenés à en manquer

Nous ne sommes pas tous égaux dans la fabrication du glutathion : 

  • 1 personne sur 2 à la peau blanche souffre d'un polymorphisme de délétion des gènes GSTM1 (enzyme antioxydante détoxifiante dont le glutathion est un co-facteur). En clair, une personne sur deux blanche de peau est concernée par cette mutation génétique ; cela se traduit par une absence totale d'activité de l'enzyme. Conséquence : pas de conjugaison possible du glutathion, et donc un organisme qui aura des difficultés à traiter correctement les xénobiotiques qui nous entourent (médicaments, pesticides, additifs alimentaires, etc.). 
  • Ce système enzymatique GSTM1 est sensible aux carences alimentaires (notamment à la carence en cystéine contenue principalement dans les oeufs), à l'excès de graisses saturées (notamment celles contenues dans les biscuits et charcuteries industrielles) et aux acides gras trans (notamment contenus dans les margarines, viennoiseries et biscuits industriels). Conséquence : difficulté de conjugaison du glutathion, engendrant une faible capacité à éliminer les métaux lourds, les solvants et les pesticides.
  • Le stress, l'excès d'oestrogènes (un problème malheureusement trop fréquent dans le syndrome prémenstruel et très peu pris en compte par les médecins actuels) ou encore l'exposition aux métaux lourds (les vaccins, cadmium du tabac, gros poissons pollués, etc.) - pour ne citer que ces facteurs environnementaux - peuvent inhiber l'action de ce gène GSTM1. Conséquence : difficulté de conjugaison du GSH, et donc difficultés à traiter et à éliminer correctement ces facteurs environnementaux. 
  • En vieillissant, nous fabriquons moins de glutathion. A partir de 40 ans - oui, bien vieillir se prépare dès la quarantaine mesdames et messieurs- , nous en fabriquons déjà 30% de moins. Et à 65 ans, chez un sujet en bonne santé, nous en fabriquons 50% de moins. Je vous laisse imaginer la problématique que cela pose à une personne de 65 ans souffrant d'une maladie du foie par exemple...

 

En conclusion 

Vous l'aurez compris, l'utilisation régulière du glutathion permet d'éviter / de réguler de nombreuses pathologies dégénératives.

La bonne nouvelle, c’est que notre stock de glutathion peut être restauré par la prise même de glutathion. Toute les galéniques ne se valent pas ; toutes les marques ne se valent pas ; les dosages sont ajustés en fonction des résultats du bilan du stress oxydatif que votre naturopathe spécialisé.e en micronutrition vous aura demandé de faire. N'hésitez pas à demander conseil auprès de votre naturopathe du XXIème siècle. 

 

Naturo-coachement vôtre

Céline BERCION

Sources 


Abdalla DSP, Monteiro HP, Oliveira JAC, et al (1986). Activities of superoxide dismutase and glutathione peroxidase in schizophrenic and manic-depressive patients. Clin Chem. 32:805-807.

Adams JD Jr, Klaidman LK, Odunze IN, Shen HC, Miller CA (1991). Alzheimer’s and Parkinson’s Disease. Brain levels of glutathione, glutathione disulfide, and vitamin E. Mol Clin Neuropathol. 14:213-226.

Bains JS, Shaw CA (1997). Neurodegenerative disorders in humans: the role of glutathione in oxidative stress-mediated neuronal death. Brain Res Brain Res Rev. 25:335-58

Bell DA, Taylor JA, Paulson DF, Robertson CN. Genetic rosk and carcinogen exposure (1993) : a common inherited defect of the carcinogen-metabolism gene glutathion S-transferase M1 (GSTM1) thatincreases susceptibility to bladder cancer. Jul 21;85 (14):1159-64

Figueroa JD, et al., (2015) Modification of Occupational Exposures on Bladder Cancer Risk by Common Genetic Polymorphisms. J Natl Cancer Inst. sep 14;107(11)

Kern JK, Geier DA, Adams JB, Garver CR, Audhya T, Geier MR (2011). A clinical trial of glutathione supplementation in autism spectrum disorders. Med Sci Monit. 17(12):CR677-82.

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Ketterer B, Coles B, Meyer DJ (1983). The role of glutathione in detoxication. Environ Health Perspect. 49:59-60.

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The lancet 344 :796-798,1994

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