Céline BERCION - au coeur de la féminité sacrée
Dr en Sociologie et Psychologie sociale
Coach intégrale pour les femmes après 40 ans
Naturopathe holistique spécialisée dans la (péri)-ménopause

Formation, mentoring, coaching intégral et naturopathie holistique pour les femmes midlife

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Céline BERCION - au coeur de la féminité sacrée
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Coach intégrale pour les femmes après 40 ans
Naturopathe holistique spécialisée dans la (péri)-ménopause

Manger mieux pour moins stresser


Sous l'effet du stress, il est encore plus important de surveiller son alimentation, souligne une étude publiée dans la revue Cell Metabolism.

Une alimentation riche en calories, combinée au stress, entraîne une prise de poids plus importante que la même alimentation sans stress, suggère-t-ell

Herbert Herzog, du Garvan Institute of Medical Research, et ses collègues ont révélé une voie moléculaire dans le cerveau, contrôlée par l'insuline, qui entraîne un gain de poids supplémentaire en situation de stress.

Certaines personnes mangent moins lorsqu'elles sont stressées, mais la plupart mangent plus et, surtout, ont tendance à choisir des aliments plus riches en calories, en sucre et en gras.

Les chercheurs ont analysé les mécanismes cérébraux en jeu chez la souris. Alors que la prise alimentaire est principalement contrôlée par l'hypothalamus, une autre partie du cerveau, l'amygdale, traite les réponses émotionnelles, dont l'anxiété.

« Notre étude a montré que lorsqu'elles étaient stressées pendant une période prolongée et que des aliments riches en calories étaient disponibles, les souris devenaient obèses plus rapidement que celles qui consommaient les mêmes aliments riches en gras dans un environnement sans stress », explique le Dr Kenny Chi Kin Kin Ip, coauteur.

Les chercheurs ont découvert un rôle joué par la molécule NPY, que le cerveau des humains et des souris produit naturellement en réponse au stress, pour stimuler l'alimentation.

« Lorsque nous inhibions la production de NPY dans l'amygdale, le gain de poids était réduit. Sans NPY, la prise de poids avec un régime riche en graisses lors d'un état de stress était la même que dans un environnement sans stress », explique le Dr Ip. « Cela montre un lien clair entre le stress, l'obésité et le NPY. »

Les chercheurs ont découvert que les cellules nerveuses qui produisent le NPY ont des récepteurs pour l'insuline, une des hormones qui contrôlent l'apport alimentaire.

Dans des conditions normales, l'organisme produit de l'insuline juste après un repas, ce qui aide les cellules à absorber le glucose du sang et envoie un signal « arrêter de manger » à l'hypothalamus.

Les chercheurs ont découvert que le stress chronique seul n'augmentait que légèrement les taux d'insuline dans le sang, mais en combinaison avec une alimentation riche en calories, les taux d'insuline étaient 10 fois plus élevés que ceux des souris sans stress et ayant un régime alimentaire normal.

Ces niveaux élevés et prolongés d'insuline dans l'amygdale provoquaient la désensibilisation des cellules nerveuses à l'insuline, ce qui les empêchait de détecter complètement l'insuline. En conséquence, ces cellules nerveuses désensibilisées augmentaient leur taux de NPY, ce qui faisait manger plus et réduisait la réponse normale de l'organisme consistant à brûler l'énergie.

« Nos résultats montrent un cercle vicieux, où des taux d'insuline élevés et chroniques, dus au stress et à une alimentation riche en calories, favorisent de plus en plus l'appétit », explique le professeur Herzog.

« Ce qui renforce vraiment l'idée que s'il est mauvais de consommer de la malbouffe, le faire en état de stress favorise doublement l'obésité. »

« Bien que le déséquilibre de l'insuline soit au centre d'un certain nombre de maladies, l'étude indique que l'insuline a des effets plus étendus dans le cerveau qu'on ne le pensait auparavant », note-t-il.

« Nous avons été surpris que l'insuline ait eu un impact si important sur l'amygdale », dit-il. « Il devient de plus en plus clair qu'elle n'a pas seulement un impact sur les régions périphériques du corps, mais qu'elle régule des fonctions du cerveau. Nous espérons explorer ces effets plus en profondeur à l'avenir. »

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Les causes profondes de la prise de poids

Du point de vue neurologique, l’origine de la prise de poids est principalement due à un dérèglement de l'hypothalamus (zone du cerveau qui gère nos fonctions vitales) par la sécrétion en surabondance du cortisol, l'hormone du stress. Cette hormone joue un rôle prédominant dans la quasi totalité du système physiologique : tension artérielle, fonction cardiovasculaire, métabolisme des glucides, fonction immunitaire, etc...

Ce dysfonctionnement a pour cause principale les stress et les états émotionnels négatifs, conscients et inconscients.

Qu’il soit physiologique ou psychologique, conscient ou inconscient, le stress est à l’origine de la prise de poids.

Plus précisément, ce sont les émotions qui sont génératrices de stress. Des études indiquent que les personnes en surpoids sont celles qui ont le plus de mal à faire face aux événements difficiles, on parle d’intolérance émotionnelle, d’hypersensibilité ou encore d’hyperémotivité.

Se critiquer ou subir des critiques, faire passer l’autre avant soi, ne pas savoir dire non, être « trop gentil », avoir une mauvaise image ou un manque d’affirmation de soi mais également refuser des faits réels tels que le décès, la maladie, les séparations, etc., ou encore avoir peur de l’avenir, d’être une mauvaise mère ou un mauvais père... sont autant de situations qui induisent des émotions négatives donc des stress, qu’une personne en surpoids va tenter de récuser à travers la nourriture.

La nourriture est « le carburant » nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme. Elle a la propriété de nous donner de l’énergie, de combler certains de nos besoins en réconfort, et de nous apaiser pratiquement instantanément. Pour certains, elle engendre parfois (pendant et après l’ingestion alimentaire) des émotions négatives comme la culpabilité. Enfin elle est connue pour ses effets antalgiques et anesthésiants. Il est aussi possible de ne rien ressentir de tout cela et pourtant d'être en surpoids, il s’agit alors de stress inconscients.

Maigrir durablement sans régime par la prévention et le désamorçage des stress

La Méthode Meer® agit en 3 phases car avoir une alimentation saine ne suffit pas à enrayer la prise de poids ; le stress est aussi à l'origine de la prise de poids. La Méthode Meer® est une méthode unique au monde qui agit également sur tous les types de stress : ceux que vous connaissez et que vous pouvez nommer et ceux dont vous n’avez pas conscience et qui aliènent vos comportements.


Agir sur tous les types de stress

Stress catégorie 1 : LES STRESS CONSCIENTS

Les stress dits conscients, ceux qui ont trait à ce qu’une personne connaît dans son quotidien et qu'elle peut définir. Ils peuvent être de tout ordre et peuvent être transversaux : sphère familiale et amicale, argent, activité professionnelle ou personnelle, etc...

Stress catégorie 2 : LES STRESS EN LIEN AVEC DES EVENEMENTS

Comme précédemment ces stress sont connus, et ils sont en lien avec un ou des événement(s) que l’on peut dater : examens, décès d’un proche, maladie, rupture sentimentale, mariage, échec à perdre du poids après une grossesse, ménopause, etc...

Stress catégorie 3 : LES STRESS INCONSCIENTS

Les stress dits inconscients qui comme leur nom l’indique s’avèrent impossibles à déceler par les personnes non formées. Ces stress dont leur marque est directement inscrite dans les gènes vont générer des comportements automatiques enfermants et aliénants ; tels que par exemple des obsessions liées à la nourriture ou à l’apparence physique. Le coach minceur agréé Méthode Meer® est formé aux CNI® (Comportement neuro-inconscients®), une exclusivité de la Méthode Meer®, pour vous aider à comprendre et à agir sur ces comportements automatiques qui obligent à agir d’une manière alors que c’est l’inverse que vous souhaitez faire.

Que vous ayez quelques kilos à perdre ou que vous soyez obèse (surpoids), il s’avère indispensable, pour sortir de l’enfermement alimentaire, de travailler sur cette dernière catégorie de stress pour stabiliser durablement la perte de poids ou pour arrêter le contrôle alimentaire pour ne pas grossir.

Une approche holistique

Le stress à l’origine de la perte de poids est connu ; beaucoup d’approches thérapeutiques aujourd’hui tentent d’apporter des solutions à travers des techniques diverses et variées, mais non suffisantes.

Qu’elles soient psychologiques (psychologue, psychothérapeute, psychiatrique, mentaliste, méditation, pleine conscience, coaching, développement personnel, EFT, etc.) ou corporelles (hypnose, kinésiologie, acupuncture, sport, réflexologie, etc.), chacune d’entre elles apportent un solution partielle, mais insuffisante pour obtenir des résultats durables.

La Méthode Meer® est une pratique d'accompagnement novatrice et holistique. Elle intègre à la fois une approche comportementale et cognitive, des techniques de coaching ainsi qu’un savoir-faire exclusif d'investigation permettant de révéler les dysfonctionnements. Questionner, diagnostiquer, faire prendre conscience, accompagner pour expérimenter et modéliser de nouveaux comportements sont les maîtres mots de la méthode pour installer des changements profonds et durables.

Si l’alimentation a des conséquences sur notre santé, elle a en aussi sur notre humeur. Alors, pour maîtriser vos émotions et être plus zen, mettez les bons nutriments dans votre assiette.

C’est prouvé : certains aliments possèdent des vertus antistress physiologique du fait des nutriments spécifiques qu’ils contiennent et c’est ainsi qu’ils « influencent » notre équilibre émotionnel. Consommés à bon escient, ils entretiennent notre forme et dynamisent notre cerveau qui, en fonctionnant de manière optimale, participe directement à la régulation de notre humeur. Focus sur l’alimentation qui fait du bien au moral avec Nathalie Négro, diététicienne, responsable du Centre Nutritionnel des Thermes de Brides-les-Bains.

C’est bien pour moi ?

Emplois du temps chargés, changement ou difficultés dans le travail, déménagements, maladie pour soi ou un proche, problèmes familiaux, chômage, divorce… La vie d’aujourd’hui est responsable de nombreux stress qui nous demandent de nous adapter constamment. De fait, si vous oscillez entre des périodes de nerfs à vif et d’abattement, une cascade de réactions physiologiques peuvent se déclencher comme le manque de concentration, les insomnies, la constipation, les ballonnements, les tensions musculaires et maux de dos… Avant de devoir faire face à un stress chronique, il faut agir avec des techniques de relaxation, mais également équilibrer son alimentation avec les principaux nutriments antistress.

Quels aliments pour être plus zen ?

Pour lutter contre le stress par l’assiette, les acides gras oméga-3 sont sans conteste vos amis. Et pour préserver son moral, c’est l’équilibre entre oméga-3 et oméga-6 qui est primordial. « En effet, les acides gras oméga-6 sont précurseurs des cytokines inflammatoires. Celles-ci activent la production de cortisol (hormone du stress), elle-même déjà accrue lors de la dépression et du stress. Cela aggrave le dysfonctionnement des neurotransmissions (sérotonine, dopamie, nor-adrénaline) impliquées dans la régulation de l’humeur, des émotions, de l’alternance vigilance/sommeil. Les médiateurs issus des oméga-3 ont quant à eux un rôle inverse, anti-inflammatoire : ils favorisent donc ces neurotransmissions », explique la diététicienne. Il faut donc limiter l’apport en oméga-6 (huile de tournesol, poisson, viandes…) et augmenter celui en oméga-3 (huile de noix, de colza, poissons gras, produits laitiers non écrémés, mâche…).

La vitamine B9 (folates) permet également d’activer certains neuromédiateurs régulateurs de l’humeur. Et sa carence fréquente occasionne des signes neuro-psychiques tels que l’irritabilité, les insomnies, la dépression… Booster son alimentation avec une portion de foie de veau par semaine, de la levure de bière sur sa salade verte, des légumineuses cuites, certains légumes verts (cresson, épinards, persil, brocoli…) est un plus antistress.

Enfin, les glucides, quelle que soit leur source (pain, pâtes, riz, pommes de terre, fruits…), sont un autre pilier de l’alimentation antistress lorsqu’ils sont présent à chaque repas. Ces « carburants » de notre cerveau lui fournissent l’énergie nécessaire à son fonctionnement continu. En activant la production d’insuline, ils favorisent le passage du tryptophane dans le cerveau, un acide aminé rare issu des produits laitiers, de la viande, du poisson, des œufs, du riz complet…, qui améliore l’humeur parce qu’il est à l’origine de la fabrication de la sérotonine (surnommé l’hormone du bonheur).

Cafés ou tisanes apaisantes ?

Côté boisson, inutile d’ajouter de l’excitation au stress en consommant trop de café, de thé, de cola voire de boissons énergisantes : la caféine augmente la libération d’adrénaline ce qui entraîne entre autre l’augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle. A forte dose et sur une longue durée, elle peut être la cause d’insomnies et de troubles de l’anxiété, déjà souvent présents en période de stress. Pour autant, s’il vaut mieux supprimer cola et « energy drink », ne vous privez pas de café au petit déjeuner si c’est votre boisson préférée et autorisez-vous un café ou un thé après le déjeuner. Quant à l’alcool, attention à l’effet rebond : après avoir aidé à l’endormissement, il entraîne des sécrétions d’adrénaline, bloque l’entrée du tryptophane au cerveau… Ce n’est pas un ami du sommeil.

Dans l’après-midi et le soir, les tisanes aux plantes antistress (ginseng, rhodiole, passiflore…) ou pro-sommeil (valériane, passiflore, mélisse, aubépine…) favorisent le retour de l’organisme à l’équilibre. Autre boisson zen proposée par Nathalie Négro : « le lait chaud avec une cuillérée à café de miel au coucher présente un triple avantage : les peptides fonctionnels du lait miment l’action des endorphines produites par le cerveau et ont un effet apaisant, le tryptophane intervient au niveau du système nerveux central pour améliorer le sommeil et le sucre du miel favorise l’entrée du tryptophane dans le cerveau ».

Les compléments alimentaires sont-ils utiles ?

On le sait, un quart des femmes françaises ont des apports en magnésium insuffisants, avec moins de 200 mg/jour alors que les apports nutritionnels conseillés sont de 300 à 400 mg/jour. Or, la carence de ce minéral induit une hyperexcitabilité musculaire qui engendre nervosité et troubles du sommeil alors que, consommé de façon optimale, il a un effet relaxant général sur l’organisme prouvé. Dans le cadre de la lutte contre le stress, vous pouvez donc consulter votre médecin pour faire une cure de magnésium d’un mois ou deux et/ou enrichir votre alimentation avec ses principales sources alimentaires : cacao, chocolat noir à 70 % de cacao minimum (avec modération), fruits oléagineux (noix du Brésil, amandes, noix de cajou, noisettes, noix), certains fruits et légumes (banane, fruits séchés, bette, épinards, haricots verts), légumes secs…

En complément, bougez ! L’activité physique régulière (marche, vélo…) réduit les tensions liées au stress. Inscrivez-vous à un cours de taï-chi, qi-gong ou yoga pour vous déstresser en prenant du temps rien que pour vous. Et sachez que les activités pratiquées dans l’eau (natation, aquagym, aquabike…) activent fortement la sécrétion de sérotonine.


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